Lentement, j’avance…
… et j’espère que vous ne perdez pas patience. Nouvelles toiles cirées, tissus dégotés au fin fond de placards et grandes armoires de campagne, patrons tout juste imaginés pour l’occasion donnent peu à peu forme à des capes de bain, des matelas à langer, des sous-main pour petits artistes peintres et des tabliers pour grands cuisiniers. La liste est longue, la machine tourne à perdre haleine, les bobines de fil s’épuisent, la couturière a les doigts qui piquent mais quelle frénésie !
Impressions d’automne
Soleil tiède d’été, couleurs chatoyantes de l’automne, crissements des pas sur le chemin de la forêt, odeur de feuilles humides dans les sous-bois, piquant des bogues de châtaignes, douceur des feuilles et des fruits trouvés par hasard, calme… dimanche paisible. Envie de broder sur les feuilles pour créer des oreillers et de coudre des baies pour en faire des colliers.
No comment
Tout petits bavoirs pour tout petits enfants
Difficile, ces jours, de vous montrer de nouvelles productions. J’avoue que je passe tout mon temps sur la (grosse) commande à livrer début novembre. J’ai même quelques angoisses : vais-je y arriver ? Il y a des moments où l’on aimerait avoir quatre bras et vingts doigts ! Mais le stress génère aussi de bonnes ondes et, cette fois, me permettra également de m’essayer à de nouvelles créations. En voici une, imaginée lors de la naissance de Cerise : le tout petit bavoir pour les premières tétées. Bientôt en vente ici et à Paris. Mais ça, c’est une autre histoire…
Polly in my pocket
Une fois n’est pas coutume, j’ai envie ce samedi de vous faire découvrir ce livre ravissant, emprunté par hasard à la médiathèque, ce matin, au rayon « Enfants ». Couverture désuète, tout petit format, couleurs un peu délavées… bref, j’ai été intriguée et n’ai pas été déçue une fois rentrée. Il s’agit des rêves et cauchemars de Polly, petite fille des années 1900. Elle a, en apparence, l’air des jeunes filles de bonne famille qui cousent, tricotent et jouent sagement avec le chat. Mais Polly est encore plus que ça. Son esprit s’échappe, ses gestes dérapent, elle est craquante. J’avoue que j’ai adoré, encore et surtout, ses robes à pois, les rideaux à fleurs et le mobilier d’époque. Vraiment, un agréable choc !
Chance chance chance !
« Tchine et patatchine »
Variante sur la ceinture chinoise de Miss Juliette : le croquet. Mais si, ce ruban qui ondule ! J’ai beaucoup de tendresse pour ce lien qui me rappelle ma petite enfance et mes très longs cheveux blonds. Ma mère les nouait souvent avec du croquet assez fin, de toutes les couleurs, assorties, bien évidemment, à mes tenues. Pas toujours facile à lier, justement à cause de ces petites vagues, il restait bien noué pour cette même raison. Sur la ceinture, un croquet rose et un autre rouge seront du plus bel effet pour rappeler les tissus choisis. Nostalgie…
Aïe aïe aïe !
C’est sûr, je vais me piquer, avec tous ces bavoirs à confectionner ! Et il n’y aura pas que du bavoir mais bien d’autres accessoires encore à l’issue de cette belle rencontre faite aujourd’hui. Je promets des nouveautés dans la boutique de la Belette mais je garde quand même encore un peu le secret… si j’y arrive !
Cousette et la Belette
Allez hop ! sur la lancée du cadeau carotte, je relaie ce week-end un petit concours organisé par « Cousette entre copines », blog, boutique et papotes sur les créations fait- main, qui vous permettra de gagner un assortiment de modèles à coudre et à broder. Vous y trouverez également conseils, astuces et peut-être même de quoi remplir votre panier pour passer ces premières soirées d’automne. Que vous ayez un blog ou non, il vous suffit de répondre à une petite question sur leur site : « Pourquoi appréciez-vous les créations fait main ? ». Toutes les infos sont là.
En ce qui me concerne, j’adore produire une bricole qui sera unique et m’y être appliquée, le côté artisanal, maladroit, voire parfois bancal du fait-main, et pouvoir dire, enfin : « c’est moi qui l’ai fait ! ».
Allez, à vous de jouer !