Une semaine sans bloguer, sans coudre ni même y penser… Au secours ! En cette fin de week-end, je parviens quand même à terminer le bavoir de James, un réassort en toile cirée et un petit format pour petit bébé. Ma commande de biais, fil et tissu éponge bio est enfin arrivée, il va donc falloir que je m’attelle à la nouvelle commande pour la Suisse : cape de bain et bavoirs divers et variés. Chouette, du travail forcé !
James
Mercredi
Ne croyez surtout pas que je ne fais plus rien ! Mais il est vrai que ces temps, la Belette est très prise par ses activités annexes, professionnelles, culturelles et éditoriales. Heureusement que le mercredi existe : quand on croit qu’on n’arrivera pas à surmonter tout ce travail, quand les soucis reprennent le dessus et nous asphyxient, rien ne vaut une bonne journée très très chargée avec les enfants. Activités sportive de l’un, musicale de l’autre, remise en état de la maison, rendez-vous à prendre, courses à faire… j’arrive souvent en fin de journée bien plus fatiguée qu’après une journée de travail. Mais on aura pris le temps, en plus de tout cela, de préparer des cookies pour le goûter et de regarder pousser les fleurs dans le jardin, d’attendre merles et mésanges derrière la vitre et d’observer les coccinelles sur l’herbe, de jouer au ballon et d’écouter la même chanson en trois versions… Jeudi reprend comme un lundi mais quand même, qu’il est bon le mercredi !
Les Trois Ourses
Il est difficile de coudre et de bricoler, ces temps. Trop de travail, de sorties… d’enfants, aussi (?) ; non, là je blague ! Je m’en remets donc aujourd’hui à mes premières amours : les Trois Ourses. Cette association de bibliothécaires passionnées par les livres d’artistes pour enfants a été mon premier lieu de travail et d’admiration. Que de beaux livres, que de belles rencontres malgré quelques moments difficiles et une situation un peu précaire. Je suis allée hier soir les aider sur leur stand au Salon du livre et j’ai replongé dans la beauté de ces ouvrages avec l’envie très sincère de m’impliquer davantage dans tous ces projets plein d’enthousiasme et de qualité. Quand la Belette devient Ourse… la couture laisse toujours un peu de place à la magie du papier.
Parure « Elisabeth »
N’ayons pas peur des mots, je dédicace cette fois cette jolie parure – que je garde quand même pour moi ! – à une belle rencontre. Les deux jolis petits canards en terre (?) peinte offerts à mon départ ont finalement été séparés. L’un se retrouve aujourd’hui sur un grand collier fait de breloques diverses : branche de cerisier, feuilles et grelot en métal cuivré, perles de verre colorées. Pour compléter, j’ai bricolé des boucles d’oreilles à partir de boutons en tissu que j’avais réalisés il y a un moment déjà. Clin d’oeil à cette très chère Elisabeth, que j’imagine sûrement retrouver aux détours de chemins croisés…
La Mariée lookée Belette
Le ciel était gris, beaucoup d’invités étaient en noir, la mariée était en blanc, évidemment, et les accessoires réalisés par La Belette, sur ce joli manteau de laine, étaient colorés et pimpants ! Je suis très touchée d’avoir été si bien représentée en ce jour si spécial : Miss P. était vraiment ravissante et la soirée fut bien gaie. Souhaitons tout le bonheur du monde à ce « nouveau foyer » dixit Monsieur le Maire, et toujours autant d’amour…
Vrac
Voici donc le vrac dont je vous avais parlé ! Cette petite chaise de bureau a connu de longues après-midis sous les fesses de Sara et Jérémie, deux bambins blonds comme les blés qui adoraient jouer « à faire comme les grands », et s’enthousiasmaient notamment pour le « travail de bureau ». Allez savoir pourquoi… Nous récupérions des formulaires divers, avec mon frère, que nous remplissions de signes illisibles au crayon. En terme d’entreprise, la Poste nous plaisait beaucoup ; je ne sais pas non plus pourquoi… Mais qu’est-ce qu’on en a profité ! Voilà donc pourquoi cette chaise était en bien mauvais état, plus de 25 ans après cette première utilisation. Je ne sais pas encore quels métiers feront fantasmer mes enfants, mais j’ai eu envie de redonner un coup de jeune à cette chaise : du rouge basque, déjà utilisé pour la trottinette, m’a semblé tout à fait adéquat pour lui faire prendre un nouveau départ !
Quant à la commode années 50 achetée quelques euros dans mon Emmaüs préféré, j’ai enfin réussi à l’installer chez nous. Elle est vraiment du goût de mon mari, presque autant que le petit fauteuil fleuri… il a donc fallu trouver compromis et négociations mais nous y sommes arrivés ! Et il m’aime beaucoup, c’est vrai.
Cupcakes & Chamallow
Beaucoup de choses cette semaine : une commode des années 50 enfin installée, une chaise d’écolier customisée, des boucles d’oreilles et un collier terminés… mais le retour des enfants après cette longue semaine de vacances a été fêté par quelques excentricités en cuisine. Invention pure et simple de petits gâteaux à la confiture de cassis surmontés d’un beau mélange fondu puis refroidi de Chamallows et de fraises Tagada, assez étrange pour ceux qui me connaissent mais complètement sur-validé par les mouflets ! Et pour ce qui est du reste, je vous en parle dans la semaine…
Paniers
Expérience incroyable lors de ces vacances : l’atelier de vannerie. Une journée durant, osiers bruts et pelés sont passés entre nos doigts, ont été pliés, forcés, cassés parfois sous le coup de la maladresse, mais ont fini par se discipliner pour enfin se laisser tresser. On a été fiers, le soir venu, de récolter le fruit de notre travail : un joli panier qui a cette odeur si particulière d’osier. Merci à Alain, si patient et pédagogue, et à Maria, si généreuse et cordon bleu : cette journée était magique, unique, et me donne déjà envie de remettre ça ! J’ai déjà repéré des touts petits paniers pour fillettes qui plairaient bien à la mienne…
Tissus, vous avez dit tissus ?!
On me demande souvent où je trouve mes tissus. Au départ, La Belette ne se servait que de tissus chinés au détour de brocantes ou d’Emmaüs, des greniers de grands-mères et des placards de grands-tantes… Quelques amies particulièrement bien attentionnées m’ont souvent mis de côté coupons et morceaux découpés. Puis la production s’est un peu étoffée et mon stock de tissus a vite été trop léger, il a donc fallu que je cherche aussi des boutiques sympathiques pour le compléter. On m’a encore posé la question aujourd’hui : « Tu le trouve où, ton tissu ? » L’occasion rêvée pour vous dévoiler une partie de mes secrets et faire un peu de publicité à Ma Petite Mercerie et Motif personnel chez qui je glane parfois quelques coupons en attendant la saison des Emmaüs et des brocantes !