Ces galettes à l’anis et au sésame (recette de famille de Miss Stéphanie) devaient être marquées du mot « mémoire » pour alimenter notre premier projet d’entreprise. Le mot n’a malheureusement pas pris sur mes galettes, aux allures de petits-beurre. Ils ont pourtant trouvé preneurs dans le centre qui nous accueillait aujourd’hui et ont, avec succès, délié les langues et les esprits. C’est, je crois, la volonté de toujours bien faire, même et surtout dans le détail, qui amène cette bienveillance. Continuons, donc, continuons.
Maman in, Papa out
Retour sur le week-end : brioches à la cannelle, noeuds paps’ et finition de l’hôtel à insectes, qui a trouvé sa place dans le jardin.
Si je pouvais passer mes soirées et mes week-ends à préparer des gâteaux, je le ferais, je crois. En fait, je le fais, déjà. Et puis il y a assez de bouches à la maison pour que les gâteaux ne sèchent jamais. Les cinnamons rolls font l’unanimité, alors que la cannelle, ce n’est pas forcément du goût des enfants. Elles sont longues à préparer, mais quelle régal et quelle odeur dans la maison !
Quant à l’hôtel de bambous, c’est un DIY réalisé de toutes pièces par l’Amoureux à partir d’inspirations trouvées sur le net. Je ne suis pas certaine que les pivoines aient adoré le lieu d’implantation, mais je ne peux qu’être bluffée par la dextérité du bricoleur. Nous avons planté de la luzerne et des fleurs des champs alentour, ce qui devrait attirer les abeilles sauvages et les bestioles en tous genres. Affaire à suivre, donc.
Le blouson écusson
Il y a parfois des rencontres improbables : l’écusson acheté au concert de The DØ l’année dernière avait sa place sur la poche du veston offert par Célia, elle-même rencontrée sur le quai de la gare il y a deux ans et retrouvée lors du cours de couture l’année suivante. Vous suivez ? C’est précisément ces rencontres fortuites que je préfère, celles qu’on n’attend pas et qui sont, finalement, une évidence. Voilà.
Instants d’automne
C’est l’automne. Le jardin se recouvre de feuilles et la maison devient à nouveau fleurie de dahlias éclatants. Quelques cyclamens percent au pied de la vigne, les violets et mauves se répondent. Et la maison embaume les cookies aux deux chocolats. J’aime l’automne, quand c’est comme cela.
La marchande de légumes (tricotés)
La semaine dernière, l’adorable Jeanne m’a commandé quelques légumes pour jouer à la marchande, et bien certainement à la dinette : une carotte, une cosse de petits pois et un radis. La commande était précise. J’étais touchée. J’ai donc tricoté des légumes toute la semaine dans le RER pour être prête le samedi. Je crois qu’elle était ravie ; elle les a passés en caisse une centaine de fois dans la soirée. J’ai désormais une commande de chou-fleur à tricoter. De quoi surprendre, cette semaine encore, les voyageurs du RERB.
Petits pois pois pois
Fini, le petit bavoir en toile cirée ! Faut dire que les enfants ont grandi et que les nouveaux bébés n’en sont pas encore aux compotes et purées. Je vous attends de pied ferme, Andrée, Alban, Éléonore…
Les barres de céréales « maison »
Il suffit parfois d’un prétexte pour tester de nouvelles recettes : le miel acheté à l’Abbaye de Port-Royal, le retour du froid ou encore le peu d’appétit de Léandre le matin étaient autant de raisons à se lancer dans la fabrication de barres de céréales maison. J’ai opté pour la recette de Mercotte, simple et rapide : du miel, du beurre, du sucre, des fruits secs et des flocons de blé que j’ai remplacés par des flocons d’avoine, parce que j’en avais sous la main. Je manque peut-être encore un peu de pratique : les céréales « du bord » se sont émiettées et ont fini en granola à grignoter. Pour le reste, j’ai découpé et emballé une douzaine de barres de céréales « maison » pour les petits coups de barre du matin et les goûters de la semaine.
Vivement lundi !
Le sweat brodé
J’avais un col en dentelle, crocheté par ma grand-mère. Qu’en faire ? Il était parfait pour adoucir ce sweat tout gris. Mais une fois cousu sur le col en jersey, j’ai eu envie de prolonger un peu et de broder avec un fil argenté : une tasse, d’abord, puis « No milk today » ensuite. Ne me demandez pas pourquoi, c’est venu comme ça. La chanson, peut-être. C’est le sweat de la rentrée, que je serai heureuse d’enfiler quand les matins et les soirées seront plus frais, ou quand j’aurai envie de partir travailler en pyjama en sweat brodé.
Lettre à Lise
Chère Lise,
Toi qui me lis tous les jours (ou presque), depuis le début des aventures de la Belette ; toi qui t’étonnes de ne plus voir d’articles sur le blog depuis quelques temps (même en rafraîchissant trois fois la page) ; toi qui pourtant me donnes, chaque été, une petite boîte de boutons, comme une promesse de nouvelles créations à venir… Sache que mes projets professionnels ont été très prenants, ces derniers temps, et que l’inspiration, à 22h, n’est plus toujours au rendez-vous. Mais La Belette me manque, à moi aussi, et j’ai commencé, hier soir, par ranger mon bureau, mes tissus, mes bobines de fil, mes cahiers de notes et d’idées. J’ai retrouvé des projets en cours et non achevés, faute de temps, d’envie, de rubans. J’ai retrouvé l’envie de finir ce que j’avais commencé avant de me lancer dans de nouveaux défis : couture, tricot, custom’. Je m’engage donc à achever trois séries de projets divers les semaines à venir : une couronne de mariée, des écussons à broder, un col en dentelle à fixer, des accessoires en toile cirée à border de biais… Petit à petit, de nouvelles idées, de petits projets.
De quoi te rassasier, je l’espère. Je t’embrasse fort.
La Belette
Et le vieux sac devint neuf !
C’était un « vieux » sac en cuir gris, mais de taille parfaite : ni trop grand ni trop petit. Je l’ai retrouvé en rangeant mes affaires – Konmari style, on n’y échappe pas – et j’ai eu envie de lui donner une seconde vie. Un petit pot de peinture pour cuir, couleur argent, un pinceau brosse, et en une soirée, il a retrouvé le droit de sortir du placard. Exit petites taches et cuir abîmé, on ne voit plus que l’argent briller !