Les plantations de famille

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Entre deux réveillons, il faut songer au patrimoine du Crozet. C’est le moment de planter pommiers et châtaigniers pour les générations futures, en espérant que les arbres donneront leurs premiers fruits dans les années à venir, que les tartes aux pommes et les soirées châtaignes seront au rendez-vous à la Bonette ! Il faut un bon terrain, bien exposé, de grands trous carrés (!), un savant mélange de terreau/fumier, des tuteurs solides, un niveau pour que le tout pousse bien droit, et deux grands costauds pour creuser/taper/reboucher et braver le froid et l’humidité. Il faudra arroser tous les jours, cet été, et espérer que la Nature fasse le reste. Il y a une trentaine d’années, déjà, avec mes frères, nous avions « jeté » des glands dans des rangées de trous, sur un des prés de Pépé. Aujourd’hui, certains arbres, déjà grands, sont gravés des prénoms de nos enfants. C’est une histoire qui se transmet de génération en génération…

La veste de la Madre

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Maintenant que Noël est passé, je peux enfin dévoiler les travaux de couture de la Belette ! Totale recup’, la veste Bernadette a été entièrement réalisée dans un « vieux » tissu adoré : les traversins d’Amachi. Vous savez, ces taies d’oreillers longues et que plus personne n’utilise. J’ai d’ailleurs conservé les coutures des extrémités pour les manches. Elles étaient travaillées à la manière de broderies faites main. Pour la doublure, une pièce de lainage fin qui m’avait été offert par Allison. L’étiquette « La Belette » en guise de finition : ça en jette ! C’est une veste qui a son histoire, et c’est comme ceci qu’on les aime, dans la famille !

Noël 2016, instantanés

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Vestiges de Noël : les biscuits maison en guise de marque-place, l’apéro au champagne dans l’atelier du pater artiste, le saumon de Barthouil, inégalable et à ce jour jamais inégalé, les cerfs habillés d’écheveaux de coton et de guirlandes lumineuses… Nous avons tellement profité des uns et des autres, toutes générations confondues, que l’appareil photo est resté sur un coin de table. C’était bon, de savourer l’instant présent…

Les biscuits de Noël : la recette

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C’est un rituel, chaque année : les biscuits de Noël. Dans ce « trop de tout », on apprécie toujours la simplicité de ces biscuits moelleux ou croquants, parfumés ou non, aux formes multiples. C’est aussi l’occasion de passer un bon moment avec les enfants, qui bien souvent mangent la moitié de la pâte avant même qu’elle ne passe au four…
C’est année, je teste une nouvelle recette, notée sur un cahier (mais impossible de savoir où je l’ai trouvée). Il faut donc :
– 1 oeuf
– 120 grs de sucre
– 1 pincée de sel
– 1 cuillère de vanille/cannelle/fleur d’oranger (au choix)
– 250 grs de farine
– 125 grs de beurre mou
Fouetter le sucre avec l’oeuf, l’arôme choisi et le sel, puis ajouter la farine et le beurre. Pétrir 5 minutes jusqu’à former une boule compacte. La laisser reposer au réfrigérateur un quart d’heure. Puis l’étaler sur une épaisseur de 3mm environ. Faire des formes avec des emportes-pièces. Cuire 10 minutes environ à 180°. Laisser refroidir. Ou pas. Décorer, si on est très gourmand, de chocolat… Déguster avec un bon thé, au coin du feu, entre deux repas, à l’heure du goûter, à la pause café…

Noël « fait main »

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Il est vrai que le blog est calme ces jours. Pas d’articles, pas une photo, rien. Il faut dire que Noël approche et j’ai eu envie, cette année encore, de fabriquer les cadeaux. Parce qu’un cadeau « fait main », c’est plein d’amour, d’attentions, parce que c’est pensé, un peu bancal et pas vraiment parfait. Et puis je déteste cette course effrénée dans les magasins. Alors la plupart de mes cadeaux seront peut-être de guingois, les finitions pas toujours parfaites, la couleur peut-être un peu « trop » ou « pas assez », mais il y aura derrière chacun d’eux la patte de la Belette. Photos à l’appui dès janvier, je ne voudrais pas spoiler le Père Noël ! Et si je peine à terminer dans les temps, parce que ça prend du temps, j’irai compléter mes achats chez les Trois Ourses, les bons libraires, les structures solidaires et les petits artisans.

Le bureau d’écolier

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Nous avions 7 et 8 ans, peut-être. L’univers du « travail de bureau » nous fascinait. Nous prenions des tas de petits documents à la Poste, des trucs qu’il fallait remplir avec nom, prénom, adresse. Et nous passions des après-midis entières à jouer à l’administration sur ce bureau, alors installé dans une pièce de la ferme, dans laquelle Mémé stockait des vieilles choses – paniers cassés, chaises estropiées, ficelle et sacs de grain. C’était l’été. C’était bien avant de choisir d’autres voies professionnelles, mais quelles parties de jeu studieuses ! Le petit bureau lui, est toujours là, sur pied, et prêt à prendre la relève auprès d’autres jeux d’enfants. Le plateau était quand même en bien mauvais état : il a fallu poncer et boucher les trous avec de la pâte à bois. La peinture à tableau noire a permis de cacher encore un peu les irrégularités du bois avant de faire l’objet, à son tour, de coups de craies colorées. Un coup de peinture sur la structure métallique – du rouge basque, bien sûr – et voici le bureau bressan de notre enfance prêt à revivre encore une fois dans le petit coin de Miss Aïnhoa.

La lavande de l’été en sachet d’hiver

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dsc08092 dsc08094 dsc08098 dsc08100 dsc08102C’était la lavande sur laquelle les abeilles se sont posées tout l’été. Elle embaumait la terrasse, on se croyait ailleurs, plus au Sud, malgré le vent frais de la fin août. J’ai fini par la couper et la faire sécher au four, tout bas, près de deux heures. Avec des chutes de tissus (je savais bien que j’avais raison de garder ces tout petits coupons !), nous avons confectionné des sachets de coton, tous différents. Aïnhoa et ses mains délicates m’ont aidée à les rembourrer de brindilles et de fleurs de lavande séchée. Une couture à la main un peu maladroite mais tellement plus jolie pour les fermer et le tour était joué ! Nous glisserons dans nos tiroirs la lavande de cet été en attendant les beaux jours.

Inspiration(s), respiration, digestion

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Des images d’ici ou d’avant, des paysages inspirants, des retrouvailles, au fond des placards, des recettes à en perdre la tête, des moments à essayer de saisir le temps en plein vol, puis à le relâcher, puisque tout est bon. « Comme dans le cochon », dixit Pépé. On approuve, on savoure ces instants…

La Toussaint au Crozet…

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… c’est aller dans les bois à la recherche de châtaignes et de noisettes, tomber sur des « gratte-cul », des champignons dont on ne saura jamais s’ils sont bons, des labours tout frais ;
c’est faire connaissance avec Léger, le dernier veau de Pépé qui veille comme une mère poule sur sa vache et son petit avant la traite qui sera faite par Mémé ;
c’est évaluer d’un oeil la cargaison de chrysanthèmes qu’il faudra amener au cimetière, lundi, et ils sont de plus en plus gros chaque année, la faute à la main verte de la jardinière ;
c’est terminer l’après-midi par un goûter fait de matefaims (oui, oui, comme le nom l’indique, ces petites crêpes viennent à bout des appétits les plus grands, surtout lorsqu’ils sont accompagnés de mousse au chocolat…)
La Toussaint au Crozet, c’est tout ça.

Bonnet jaune

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C’est l’automne et ses couleurs chatoyantes, c’est l’automne et on commence à se couvrir un peu plus, de la tête aux pieds, parce qu’il fait froid. Et je déteste le froid. Mais j’avoue que je suis sensible à cette période de l’année si belle et si colorée. Et puis c’est l’occasion de se remettre au tricot, même si, très logiquement, il faudrait tricoter l’été pour être prêt à affronter les jours gris et frais. Mais ça c’est un autre débat. Donc j’ai repris avec bonheur mes grosses aiguilles, la laine méchée que j’aime tant, et j’ai tricoté en un rien de temps ce joli bonnet. Quant au petit garçon qui va le porter, il sera repérable à dix mètres. A moins qu’il ne se planque parmi les feuilles jaunies de figuier.