La Madre

Mamou
Elle m’a commandé un pull à tricoter, modèle stylé de We are knitters, qu’elle porte à merveille, comme elle le fait avec une frippe dénichée en brocante ou une jolie pièce griffée. Elle a décidé de laisser vivre ses cheveux après des années de coloration, elle est si belle en cheveux blancs. Elle est à l’écoute, se permet de conseiller, de tirer la sonnette d’alarme, parfois, elle aide, elle aime, de façon inconditionnelle. Elle inspire comme elle respire. C’est Elle, mi Madre… Joyeuse fête à elle et à toutes les autres <3

La cabane dans les arbres : escale 1/2

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Entre le Pays basque et le Pays catalan, nous avons fait escale aux alentours de Carcassonne. J’ai trouvé assez facilement ce que j’avais en tête depuis longtemps : une cabane dans les arbres pour y dormir, le temps d’une nuit. Une nuit hors du temps, hors des sentiers battus. C’est donc aux Fumades que nous nous sommes rendus, par une chaude après-midi. La route devenait de plus en plus inaccessible, faisant place à des chemins perdus et étroits, au sommet d’une montagne surplombant Fournes-Cabardès : c’était bon signe ! Là, Valérie nous a accueillis et nous a menés dans cette cabane perdue au milieu d’une forêt de cèdres de l’Atlas. A 4 mètres du sol, une véritable maison de poupée : des lits, une petite table, un coin lavabo-Wc mais sans eau (!).  Sur la terrasse, des chaises longues pour écouter le calme absolu, le vent dans les arbres et regarder les étoiles. Au petit matin, un panier « petit-déjeuner » bien garni nous attendait, suspendu à une poulie. Nous avons attendu la dernière minute de la location pour repartir. Quelle expérience inoubliable !

Pays basque, instants choisis #2

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Nous étions « perdus » dans les collines basques, entre les brebis et les chevaux, sur la route du fromage, région de l’Ossau-Iraty par excellence. Randonnées, dégustations de gâteaux à la confiture de cerise, de fromage de brebis, de vins d’Irouleguy, balade entre France et Espagne via le chemin des contrebandiers, parties de pelote et concert d’orgue… cette étape était verdoyante et idyllique. Elle s’est terminée par une fiesta familiale mémorable. Agur !

New York, I love You #1

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Nous voilà de retour dans la grisaille et le froid parisiens après avoir passé quatre jours extraordinaires et printaniers dans la Big Apple. Nous avions déjà visité cette ville incroyable en 2002 et 2009 ; nous avons donc décidé, cette fois, de laisser de côté les incontournables sites touristiques pour arpenter les rues à la recherche de nouvelles adresses. Pari gagné : 80 kms à pied en à peine 4 jours et quelques découvertes, dans la foulée, si vous avez l’occasion de vous y envoler !

Le premier jour, mon appareil m’a joué un tour. J’ai donc marché toute la journée sans pouvoir prendre une seule photo de notre parcours. Je n’ai pas manqué, le lendemain, de garder trace de notre « quartier », à la lisière de Chinatown : en sortant de l’hôtel, nous sommes passés, chaque jour, entre les cartons de légumes et de poissons destinés aux restaurants du coin, avons croisé le camion des pompiers et l’imposante façade d’Obey. Cette première journée, donc, nous avons pris le métro et sommes directement allés au Guggenheim Museum – quelle chance : l’expo Fischli and Weiss était prolongée – puis, en descendant quelques blocks, nous avons visité le MET qui présentait notamment une série d’oeuvres non terminées. Pour le déjeuner, il nous fallait du burger hype et c’est dans le hall du Parker Meridien que la bonne adresse est secrètement gardée : le Burger Joint se cache derrière un grand rideau mais une fois passée la petite porte, c’est dans une ambiance très animée qu’on mange un des meilleurs burgers de NY. Requinqués, nous avons descendu Broadway, l’Amoureux ayant quelques emplettes à faire au NBA store. Trop de bruit et trop de foule nous ont pourtant poussés à reprendre le métro jusque Canal Street qui marque la frontière du charmant quartier de Soho, plus calme, plus huppé, mais néanmoins animé. Une pause chez Olive’s s’imposait : lemonade et cookies maison, à avaler sur le pas de la porte en regardant les badauds passer. Le temps de marcher encore jusqu’à Chinatown et l’envie de dîner (et de s’asseoir !) était déjà là : le Egg Shop était l’endroit parfait après cette longue journée. 20 kms à pieds au compteur. Jour #2 à venir.

Teinture végétale

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Ce matin, la joyeuse équipe de l’atelier de couture est allée se perdre un peu plus dans la vallée de Chevreuse. Destination : l’antre d’Elodie Petel, teinturière. Le recyclage des vêtements étant le socle de notre cours du mercredi soir, il nous fallait poursuivre avec les pratiques de teintures réalisées à partir de végétaux récupérés une fois la soupe prête et autres plantes trouvées dans la forêt. Elodie nous a expliqué la façon dont on extrait la couleur d’une plante/écorce/feuille/racine, ce qu’on peut en faire (peinture ou teinture), les techniques de préparation ainsi que les procédés de macération. Parmi les tissus naturels à teindre, j’ai craqué pour le chanvre doublé de soie, absolument sublime, qui ne « prend » pas la couleur avec la même intensité de chaque côté. Elodie pratique également la laine feutrée et en fait des chapeaux, des bottes, ou encore des éléments décoratifs à coudre sur un vêtement. On peut encore frapper des feuilles sur un coupon et en fixer la trace grâce à une mixture spéciale. Un stage à la journée, au week-end, ou encore à la semaine est tout à fait possible, sur demande. J’ai hâte de teindre ma propre étole de soie avec des pelures d’oignons. Le comble du chic, isn’t it ?

Miniartextil ou l’art du tissage

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L’exposition Miniartextil, actuellement présentée à Gif-sur-Yvette, est une petite merveille en son genre. Le textile y est à l’honneur et on comprend vite que le tissu n’est pas unique en la matière : fil métallique, fibre d’ananas, lin, riz, tout se prête au tissage pour devenir textile. L’association Arte&Arte, à l’origine du projet, explore ainsi chaque année l’art textile à travers un thème. Cette année, l’invitation à table est déclinée via une cinquantaine d’oeuvres en mini-textiles éblouissantes de minutie et quelques installations spectaculaires. Une source d’inspiration nourrissante, dans tous les sens du terme !

La Réserve des arts

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Depuis le temps qu’on en parlait, de cette Réserve. Motivée par Miss Stéphanie, nous sommes enfin allées jusqu’à Pantin, où se trouve cet endroit incroyable. Ce grand entrepôt, planqué dans une rue, pourtant peu prometteuse, recèle des trésors. « La Réserve des arts est une association qui récupère des rebuts et chutes de matériaux dans les entreprises, les valorise et les revend aux professionnels de la création. Elle répond à un triple objectif : réduire durablement les déchets, soutenir le secteur culturel et promouvoir le réemploi. » Au top, quoi. J’imagine que les stocks changent souvent, en fonction des périodes et des matériaux récupérés. Cette fois, nous avons été subjuguées par un lot de peaux de cuir colorées, à des tarifs défiant toute concurrence. Des coupons sont vendus au poids. On peut aisément se fabriquer une pochette ou un plastron de cuir pour moins d’un euro. Une condition, cependant, pour pouvoir acheter : faire partie du secteur culturel, en travaillant dans une institution, en étant artiste ou étudiant en art, par exemple. Une adhésion à l’année permet ensuite de faire partie de l’association et d’avoir accès aux stocks. Une démarche écologique, intelligente, source d’inspiration, comme je les aime !

 

Week-end à Londres, jour 2

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Après une bonne nuit de sommeil, le deuxième jour a débuté par un petit déjeuner chez Hurwundeki, où l’on peut se restaurer, se faire couper les cheveux ou tout simplement rêvasser dans une ambiance brocante-retro. Puis direction la Serpentine Gallery qui expose en ce moment les très grands formats de Michael Craig-Martin ; dans la Saatchi Gallery, nous avons pu voir un mur de casseroles pour le moins fascinant ! Londres étant connue pour sa food-fusion, nous déjeunons chez Rum Kitchen : ambiance colorée, plats épicés. En guise de dessert, un tour chez Liberty, toujours source d’inspiration et souvent de frustrations, je l’avoue. La Photographers’ Gallery nous remet les idées en place avec une exposition sur les soulèvements en Irlande en 1916. Je craque pour un autre cliché de Saul Leiter. Covent Garden, Soho, puis Shoreditch, nous essayons d’éviter les foules pour rentrer dans notre quartier. Cette fois, le Craft Cocktails nous propose un Hiesenberg et un Punch surprenants. Pour finir la journée, le veggie burger tombe à pic : il se mange avec les doigts au Just F.a.B., un « double-decker » rouge désaffecté. Dehors, il pleut à verses, c’est une soirée parfaite !

Art contemporain au Monastère de Brou

Nous avons profité de notre passage en Bresse pour faire une halte culturelle au Monastère de Brou, à Bourg-en-Bresse. Nous y allons presque tous les ans car l’endroit est magnifique et le cloître, chef-d’oeuvre du gothique flamboyant, raconte à lui seul mille histoires. Cet été, cependant, nous y sommes venus pour une raison précise : près d’une cinquantaine d’artistes contemporains investissent les lieux et revisitent les thématiques de l’amour (Eros) et de la mort (Thanatos). Installations in situ et oeuvres disséminées sur les murs du monastère sont autant de récits qui invitent à porter un regard neuf sur le monument. Coups de coeur pour les jeux de miroirs de Joël Paubel et de Marie-Hélène Richard qui crée une envolée de fleurs tombales. Une exposition à voir absolument sur la route des vacances !

Joyeux anniversaire !

Le blog de la Belette a 5 ans ! Près de 650 petits articles, des broches, bavoirs et bricoles en tous genres, des trucs et des trocs trouvés en brocante, des sorties, des bons plans, des coups de mou et des bidules choux, des lecteurs de plus en plus nombreux, en 5 ans, la Belette se plaît toujours autant ici et vous remercie, vous, d’être encore là ou d’avoir pris le train en cours de route. Histoire de marquer le coup, je crée une page Facebook « spéciale Belette » que je vous invite à suivre et partager si le coeur vous en dit. Et puis j’ai ressorti l’appétissante photo des muffins ailés de Chez Bogato, aussi bons que beaux !
C’est un joyeux anniversaire, j’vous dis !