Pour se mettre un peu de baume au coeur et refaire signe, après tout ce temps. La vie continue, profitons-en !
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Diorama « Muffin Time »
Pour faire simple, le diorama est une boîte contenant un décor en volume. Je n’en avais jamais entendu parler jusqu’à cet article dans le dernier numéro de Flow magazine. Né en Amérique latine, le diorama a ensuite essaimé aux Etats-Unis puis en Europe et a connu un grand succès au XIXème siècle. On peut y mettre des objets, des collages, des cailloux ou des coquillages, l’idée étant de recréer un petit univers qui raconte une histoire, un souvenir, une émotion. J’ai adoré l’idée ! Je garde quantité de boîtes en carton qui, me dis-je toujours, un jour resserviront… Cette fois, j’avais trouvé de quoi faire avec ! Une jolie boîte Birchbox, du papier rétro, une boucle d’oreille solitaire, des fèves en métal, un couvercle de boîte en verre, du biais Liberty : j’ai trouvé dans mes affaires de quoi créer une atmosphère de salon de thé d’antan. La boîte se ferme, cache ses secrets, et puis, une fois ouverte, dévoile une toute petite scène qui me rappelle des histoires d’enfance ou des rêves sucrés. Ma fille adore, je crois que moi aussi.
Histoires de mains
Bresse : la fin des vacances
Adios, Amachi
On l’appelait « Amachi ». Petite, j’ai longtemps cru que c’était son prénom, qui s’accordait d’ailleurs parfaitement avec celui de son mari, « Aïtechi ». Puis j’ai appris, un peu déçue, je dois dire, qu’elle avait un « autre » prénom : elle s’appelait Carmen, et lui, Pedro. Nous les appelions sans le savoir « grand-mère » et « grand-père » en basque ; ils étaient espagnols. Amachi s’est éteinte cette semaine et a donc rejoint son mari, parti il y a quinze ans maintenant. Elle nous avait, comme tous les ans, conviés dans son village pour les fêtes et s’est éteinte quelques jours avant le feu d’artifice. Que nous sommes quand même allés voir, parce qu’elle aimait nous savoir « profiter » et ne jamais perdre une occasion de passer un bon moment. Cette fois, j’ai regardé les explosions de couleurs en pensant à tout ce qu’elle nous laissait : sa joie de vivre, sa bonne humeur, son optimisme, sa bienveillance… A presque quatre-vingt-quinze ans, elle avait le droit de partir enfin mais je regrette néanmoins de ne plus avoir l’occasion d’entendre l’accent si touchant de celle qui a passé plus de la moitié de sa vie en France tout en conservant son identité et ses particularités espagnoles. Je déplore le fait de ne plus causer avec celle qui a su donner autant à ses cinq enfants et onze petits-enfants et qui blaguait encore avec ses arrières-petits enfants. Elle est partie avec la fabuleuse recette des « merveilles » que nous préparions, enfants, dans la cuisine, mais nous a laissé, sur quelques pages d’un cahier, l’histoire de sa vie. De quoi rester pour toujours avec nous. Adios, Amachi !
Lectures de l’été
Avec la pluie qu’il tombe aujourd’hui, les lectures d’été pourraient faire l’objet de lectures d’hiver au coin du feu, avec un thé… J’avais choisi et emmené quelques romans, en Grèce, avec lesquels je me suis régalée. Le dernier Fred Vargas, tout d’abord, acheté à sa sortie, en mars, et courageusement mis de côté jusqu’à ces vacances d’été. Pour ceux qui connaissent, c’est un réel plaisir de retrouver, à chaque fois, les personnages de cette série de polars : Adamsberg, Danglard, Retancourt, pour ne citer qu’eux, plongent dans une aventure mêlant Robespierre, l’Islande et un sanglier. Des Temps glaciaires époustouflants ! Dans un autre genre, L’Équilibre du monde de Rohinton Mistry raconte les vies et parcours croisés de personnages dans l’Inde des années 1950 aux années 80. Dur, parfois, touchant et prenant de la première à la dernière page. Les nouvelles de Richard Yates, Menteurs amoureux, étaient parfaites pour repartir sur une note plus légère. Instants de vie, moments de couples, questions amoureuses, bref, un livre d’été. Et pour finir avec du policier, mais dans un autre genre, les nouvelles d’Arsène Lupin m’ont fait découvrir la plume de Maurice Blanc. Des énigmes à n’en plus finir pour ne pas trop penser au retour sur Paris… Et vous, que lisez-vous ?
Grèce, instants choisis
Nous sommes donc revenus de Sifnos, petite île grecque perdue dans les Cyclades. Faute de pouvoir y rester tout l’été, il faut bien le dire… Peu touristique, Sifnos est la destination des Grecs l’été, familles et seniors confondus qui barbotent dans l’eau toute la journée. En ce qui nous concerne, le programme a été le même que l’année dernière : lectures, baignades, siestes, tavernes et promenades sur la plage. Chaque jour, pendant presque trois semaines, et on ne s’en lasse pas. Mais on ne peut pas en partir sans avoir acheté quelques poteries, qui font la réputation de l’île. C’est donc en toute quiétude que nous avons littéralement débranché du rythme métro-boulot-dodo pour nous mettre en tête quelques formules grecques nous permettant de faire trois courses et d’échanger avec les habitants. Un paradis qu’il me tarde de retrouver. Peut-être bien l’été prochain. J’ai déjà hâte !
Vacances
Demain, nous prendrons le RER puis l’avion, encore le métro et enfin le bateau jusqu’à l’île de Sifnos où un taxi nous attendra pour nous conduire jusqu’à la pension Margarita. Puis commencerons deux semaines de baignades, de lectures, de tavernes et de glaces sur la plage. Le paradis dans les Cyclades, malgré la triste situation de la Grèce… A bientôt !
Bonne fête, Papa !
Mon père avait pris un congé paternité pour s’occuper de mon frère et moi, à la naissance. Le père de mes enfants, mon Amoureux, est souvent bien plus féministe que moi. Autour de nous, des amis deviennent jeunes papas…