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Air
Prendre l’air, le temps du week-end, respirer la nature, déloger au détour d’un chemin une biche, marcher à pleines bottes dans la boue, sentir sur les joues de petites gouttes de pluie, essayer de faire le cri du coucou, avoir froid, enfin, pour avoir le plaisir de rentrer vite au chaud, boire un thé brûlant et laisser fondre une papillote dans la bouche… Prendre un peu d’élan pour sauter dans quelques jours dans le nouvel an.
Bilan des courses (de Noël)
Quand deux super-héros cassent la dalle un 25 au soir en devisant sur le butin acquis ces jours, c’est que Noël a été (à peu près) à la hauteur des listes et souhaits formulés. J’ai de mon côté cousu et offert au dernier moment baluchons, écharpes et petits bijoux que je n’ai pas eu le temps de prendre en photo. Il faut dire que mon nouveau travail à la Réunion des musées nationaux auquels s’ajoutent les trois missions en free-lance prises auparavant ont un peu freiné les posts de la Belette ces derniers temps… Mais j’ai plus d’un tour dans mon sac (bientôt de nouveaux modèles en boutique) et une veste en phase de customisation (à vous montrer vite également).
(Ça y est, le plus grand ne croit plus au Père Noël. Nous avons eu pour la première fois des remerciements suite au déballage des cadeaux. Ça reste chou, même grand…)
Des coudières tapisserie
Suite à un atelier couture bien déjanté chez Élise, j’ai récupéré deux ovales découpés dans une tapisserie de mamie, vous savez, le genre du trucs qu’on voit accroché dans la salle à manger des mères-grands et qu’on trouve moche très longtemps. Hors contexte, la tapisserie d’Elise est devenue gilet, très couture, très stylé. Pour les deux ovales, j’avais d’autres projets : je les voyais parfaitement bien en coudières sur une petite veste un peu trop classique. La mienne, je l’ai achetée chez Gap et hop ! Voilà le travail ! Qui a dit que la tapisserie était dépassée ?!
Les adresses de La Belette
Mes paquets sont prêts ! J’adore ce moment où l’on pense au plaisir de celui qui va les ouvrir. Cette année, j’ai décidé d’acheter un joli papier chez La Petite Papeterie Française, parce que le plaisir est déjà à moitié partagé quand il s’agit d’un joli paquet ! J’ai cousu quelques bricoles mais j’avoue que j’adore fouiller pour trouver des petits objets originaux. Voici donc mes plus chouettes adresses, dans lesquelles vous pouvez piocher les yeux fermés si vous avez encore quelques cadeaux à faire : Bird on the wire pour les belles-sœurs et les copines, Bianca and family pour les enfants, La Petite Papeterie, encore, pour les carnets et cahiers de voyage des grands… Des dizaines de livres achetés au Salon du livre de Montreuil et dans la boutique-galerie des Trois Ourses compléteront parfaitement les présents des petits et des grands. J’ai toujours la délicieuse impression de me faire des cadeaux. J’espère que le Père Noël a les mêmes adresses que moi quand il pensera à mon cas…
La Hulotte
Entre mes travaux de rédaction, la préparation de Noël et la production de snoods en quantité, pas moyen de me (re)mettre à la couture. J’ai pourtant plein de projets, notamment pour remplir ma hotte. Pas grand chose à vous montrer, donc, si ce n’est ce numéro « spécial Belette » paru chez la Hulotte. Connaissez-vous ce journal ? On y trouve une véritable mine d’informations sur les petites bestioles qui peuplent nos campagnes et de jolies illustrations. De quoi lire en vous instruisant, donc, histoire d’attendre le Père Noël…
Temps… pis
Ne pas avoir le temps, le regarder filer, le passer à faire des choses sans intérêt mais malheureusement obligées. « Vite, vite, dépêchez-vous ! – On n’a pas le temps ! – C’est trop long, on nous attend ! » Arrêter de tout chronométrer, regarder le temps passer, fermer les yeux pour l’écouter. Stop ! Faire une pause. Mettre les mains dans la terre avec les enfants, bricoler un truc sans intérêt, juste pour arrêter de stresser sur des choses sans intérêt, mettre de la couleur, des paillettes, même. Histoire de dire qu’on a profité, en fait, sans trop se prendre la tête…
Home sweet home
Trésors dans mes bagages…
Je ramène dans mes bagages des trésors de tous âges : un tout petit sac pour Aïnhoa et une chemise rétro chinés aux puces de Barcelone, des boucles d’oreilles en canettes de fil, du biais et du ruban dégotés dans la vieille mercerie de Saint-Laurent, un manteau de l’arrière-grand-mère et une veste en velours de la tantine. Je ne compte pas les pots de confiture, plaquettes de Valor et boîtes d’olives aux anchois… Je suis riche !