Joyeux Noël !

Nous y voilà, après presque un mois d’excitation et de préparation, après avoir recouvert le sapin de guirlandes d’étoiles feutrées, de boules de papier coloré et de sucres d’orge sucrés, après les petites courses et les gros cadeaux soigneusement emballés une fois les marmots couchés, nous y voilà ! Le compte à rebours devient difficile à tenir pour les têtes blondes : il faudra encore dormir une fois avant les premiers cadeaux, deux fois avant les gros. Car l’esprit de Noël n’opère jamais de la même manière, et cette année, incroyable (!), nous avons échappé aux microbes et pourrons enfin apprécier la soirée. Et puis comment ne pas succomber à cette magie avec trois enfants ? Qui ne croient peut-être plus vraiment au Père Noël mais font tout pour en convaincre leurs parents… Dans le doute, si jamais on avait moins de cadeaux une fois la supercherie découverte…
Joyeux Noël à tous !

DIY : le sweat épaulettes

La théorie, d’abord. C’est une idée qui me trotte dans la tête depuis quelques temps, déjà, et que j’ai eu du mal à réaliser. L’idée de départ consistait en la réhabilitation de l’épaulette, celle qui a fait la gloire des années 80 et que l’on ne trouve plus vraiment, de nos jours, sur les vêtements. Ou alors, elles sont toutes fines. Quasi inexistantes. J’avais envie, justement, de les mettre en valeur en les faisant passer du dessous au dessus du vêtement. 
La pratique, ensuite. Allez hop, l’explication-réalisation ! 
Au départ, on prend un sweat basique. Celui-ci, acheté chez H&M, coûte « trois francs six sous » (expression de ma marraine que j’adore). Pas de motif, sinon ça jure par la suite.
On achète ensuite une paire d’épaulettes, encore trois fois moins chère, dans une mercerie, au Marché Saint-Pierre. En fonction de l’épaisseur des épaulettes, le rendu ne sera pas tout à fait le même : plus dodu ou moins affirmé, à vous de voir. Et on choisit un joli tissu, pas trop fin.

On coupe le tissu au format des épaulettes et on les recouvre sur la face bombée. Quelques épingles pour maintenir le tissu, puis on surfile, et ensuite on coud à la machine, tout autour.

Pour finir, on coud un morceau de biais assorti sur le côté plat de l’épaulette.

On customise comme on le sent : paillettes, sequins, perles…
Tout est permis !

On coud ensuite l’épaulette, à la main, sur une des épaules. Il faut enfiler le sweat pour bien positionner l’épaulette avant de décider de l’endroit précis où l’on veut la mettre. Le côté plat est du côté du cou. Un point de feston sera parfait pour cette couture à la main.

Et voilà le travail : un sweat basique qui devient original et unique ! 
A vos épaulettes, prêt, partez !

« Décore ton cupcake », ou l’atelier d’anniversaire

Miss Aïnhoa a soufflé ses 5 bougies 5 fois cette semaine. Hier c’était avec ses amis, adorables petits qui deviennent tous de plus en plus grands, tous très gourmands. J’avais imaginé à cette occasion un atelier « décore ton cupcake » avec pâte d’amande colorée, ustensiles appropriés, toppings de toutes les couleurs, même des dorés, et demandé aux parents d’amener des petits tabliers. Les enfants ont sculpté, moulé, formé des décos parfois plus gros que leurs gâteaux et se sont bien amusés. Ils on dévoré avec joie leur oeuvre éphémère en guise de goûter. Joyeux anniversaire !  

Vente de la Belette

Préparation de Noël, petits cadeaux à faire, plaisir de s’offrir à soi-même, les occasions seront nombreuses pour venir à la vente de la Belette le dimanche 30 novembre. Je couds des accessoires – ceintures, cols, sacs, broches mais aussi bavoirs et doudous… –  et tricote des snoods pour l’occasion. Nous aurons l’occasion de nous rencontrer et de parler chiffons autour d’un bon thé. What else ? Cette vente aura lieu sur Paris, métro Alexandre Dumas, de 14h30 à 19h30. Sur invitation : pour avoir toutes les informations, n’hésitez pas à me contacter directement à leblogdelabelette@gmail.com. A bientôt !

La terre est bleue comme une orange…

« La terre est bleue comme une orange »… de Paul Eluard, et mes souvenirs de poèmes appris à l’école ont ressurgi, ce matin, une fois la porte de la maison franchie. Il faisait frais, il faisait beau, des odeurs de forêt et de brume matinale m’ont rappelé que l’automne était bel et bien là, que l’hiver allait vite arriver, et j’ai déjà eu envie d’été, de soleil, de chaleur, de paysages grecs. J’exagère… L’automne reste une saison magnifique, surtout lorsque l’on vit à proximité de la nature. Il me faut peut-être déjà prévoir nos prochaines vacances d’été pour, en douceur, patienter…

Automne

J’adore ce moment, quand l’automne débute juste après l’été. Des feuilles vertes sur les arbres, les sols déjà couverts d’un manteau brun, un temps frais mais pas encore froid, des petits bruits dans la forêt que se partagent oiseaux, petits animaux, promeneurs et enfants piailleurs. On y ramasse de petits trésors, châtaignes, glands, bâtons… Quelle belle saison aux portes de notre maison !

Metro, boulot, dodo, mais où sont les marmots ?

C’était une semaine sans enfants mais avec boulot. Du calme, donc, et pour démarrer la semaine, un beau concert le lundi au Théâtre du Châtelet : Keiichiro Shibuja nous a emmenés, aux sons de son piano et de ses montages vidéo, dans un univers très japonais…
Et quel plaisir de marcher ensuite dans la nuit parisienne pour aller rattraper le dernier RER !
Pour se donner un peu de courage le lendemain matin, dans le même RER mais en sens inverse, cette fois, le dernier Paul Auster promet déjà quelques belles aventures dans le passé et ses jeunes années.
Une soirée devant un Bollywood, avec tisane et tablette de chocolat = une soirée girly réussie.
Panpan reste mon petit compagnon, ces jours. Il écoute sans râler, ne dit pas « Non », mais mange parfois un morceau de lino ; personne n’est parfait.
Et puis tomber sur un article au cours du dîner, dans le dernier Marie-Claire. Sur la difficulté d’être mère, le paradoxe constant : les adorer et avoir besoin de se retrouver seule, de temps en temps.
Et avoir envie, subitement, de retrouver sa petite marmaille, qui rie, crie, parle sans cesse et se chamaille.
Quant à la Belette, elle n’a pas créé grand chose ces quelques jours. A venir, quand même : un lot de nouvelles petites pochettes pour tout bientôt, c’est promis !

La box qui déboîte

Y’a des jours, comme ça, où tout va mal… Et puis le facteur passe et dépose dans ma boîte aux lettres ma première Birchbox, commandée il y a quelques temps, un jour de petit moral également. Et comme il en faut parfois peu pour retrouver l’esquisse d’un sourire, le contenu de cette boîte de filles suffit à me ravir : ce mois-ci, ce sont des petits pots de crèmes capillaires et BBcream, rouge à ongles so glam, gloss pour les lèvres adorable, savon noir « dé-stressant »… J’adore le concept de la boîte pleine de petits « cadeaux » jolis et superficiels qui arrive toute seule jusqu’à la maison. C’est tout bête, c’est très chouette, et c’est moins cher que des antidépresseurs 😉