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« Les sanglots longs des violons de l’automne bercent mon cœur d’une langueur monotone… » Il y a des poèmes qu’on n’oublie jamais et celui-ci, sûrement appris au CP, revient à ma mémoire chaque fois que l’automne tombe sur nos têtes. Comme un nuage de feutre noir, doux et triste à la fois…

Qu’il est bon de prendre le temps, sous le soleil exactement… Le temps de préparer quelques douceurs à déguster à l’heure du thé. Aujourd’hui, nous avons recouvert nos scones de sirop d’érable en profitant de la lumière du soleil et ma foi, la vie nous a semblé bien belle…

La dernière partie des vacances a le goût des framboises grappillées au jardin et sent bon la nature chauffée par un soleil écrasant, à peine arrosée des grosses gouttes des orages à l’occasion. On donne à manger aux poulets, on caresse le chat et le chien, on mange les meilleures glaces du monde… C’est la fin de l’été mais c’est encore si bon d’en profiter !

Mais sûrement : entre deux couches de peinture et deux douzaines de visses, nous trouvons le temps de cueillir et croquer à pleines dents les Reine-Claude du jardin. Les travaux avancent, la couture est donc pour le moment au point (presque) mort. Suivront les confitures… Affaire à suivre !

Ouf ! Dans chaque maison de famille, on retrouve les trésors amassés des uns et des autres au cours des années. Et souvent les plus parlants d’une époque à l’autre sont les romans. Donnés par une amie de la famille, lus par deux ou trois générations, transmis par les parents aux enfants, ils racontent des années, des idées, des moments. J’y ai pioché un assortiment que je me prépare à lire avec délice comme si j’avais encore 15 ans…

La suite des vacances sent les embruns de l’océan et la wax des planches de surf… Houlàlà ne vous faites pas d’illusions, je ne suis que spectatrice du phénomène en question ! Pas de brocantes à l’horizon ni même la moindre customisation mais un stock de livres assez sympathiques chez le libraire du coin qui me donnent envie de bricoler entre deux romans…

Quand la nature côtoie l’océan et que le ciel bleu succède si vite au ciel nuageux, alors pas de doute, c’est bien au Pays basque que nous sommes. Le mélange est incroyable, la nature est admirable et les vacances sont délicieuses…