C’est pas le projet couture du siècle, mais ça a le mérite d’exister et, bonus, d’être hyper utile (et puis ça faisait troooop longtemps que j’avais envie d’en faire). Voilà de quoi remplacer les quelques (rares) disques de coton que j’utilise : du coton « nid d’abeille » + de jolies chutes de tissus = des disques écolo qui permettront de virer la crasseuse pollution que je ramène de Paris ! A vos chutes !
Catégorie : DIY
Le body à pois
« C’est quoi, un body ? » – le Mec
« Un haut cousu à une culotte » – la Belette
« … » – le Mec
Assez dubitatif quant au concept, le Mec a tout de même accepté de prendre quelques photos du body en question (un peu hard, le soleil de fin de journée ^^). Le patron est extrait du Hors-série – Modes & Travaux – « spécial Lisa Gachet » datant de l’automne dernier. Un coupon + une culotte Petit Bateau qui traînaient par-là et hop ! Le mètre de croquet doré au fond de ma boîte à rubans a trouvé sa place, lui aussi, sur le pourtour des manches. J’ai vu un peu grand pour la taille… à refaire si je trouve le temps et le courage.
La jupette pleine de trèfles
C’est fou tout ce qu’on peut coudre dans les chutes de tissus ! Et notamment des jupettes pour les mini-minettes d’à peine deux ans. Il me restait un coupon de tissu suite à la confection de ma combinaison. J’ai découpé une bande rectangulaire : ici, 30 de hauteur et 1 mètre de large + un élastique pour la taille. Quelques plissés, deux trois ourlets, et ma petite nièce ressemblait à une vraie ballerine <3
*repassage pas au top, faut dire que je gardais ce week-end la Petite et que le timing photo a été éclair ^^
Une autre technique du kintsugi
Laurette, que je vous ai déjà présentée, avait dans son four de jolies assiettes mais… brisées. Gentiment, elle m’en a données quelques-unes. J’avais bien dernière la tête cette technique japonaise – le Kintsugi – qui permet de réparer les objets en mettant en valeur la faille, le bris, l’aspect cassé. J’ai cherché des kits, malheureusement, c’est assez cher ; c’est en effet un mélange de colle et de poussière d’or, d’où l’effet « Whouaou ! » il faut bien l’avouer. Et puis en fouillant encore, je tombe sur cette pâte Sugru qui me semble magique : elle colle, répare, peut être modelée comme souhaité et devenir solide. Je teste, donc. Et j’obtiens cet effet Kintsugi coloré. Que j’adore ! Ça me donne même envie de casser les trucs un peu moches qu’on n’ose pas jeter !
L’agenda de rentrée
Septembre est presque terminé et je n’ai pas encore eu le temps de poster mon traditionnel petit agenda de rentrée. Il faut dire que j’utilise (malheureusement) de plus en plus mon agenda électronique pour caler rendez-vous professionnels et obligations ou événements familiaux ; ce sont alors des calendriers partagés à tous coins du téléphone et on s’y perd, de peur de perdre quelque chose… J’aime tout de même utiliser un agenda papier pour rentrer les choses à venir et celles qui sont passées. J’y note aussi les anniversaires, ceux que Facebook ne me livrera pas. Et j’adore feuilleter les agendas des années passées : j’y retrouve des souvenirs en pagaille.
Cette année, j’ai opté pour le tampon de Sardon, qu’on aimerait aussi tamponner sur des tee-shirts et des murs entiers. Des copeaux d’or Pébéo ont fini le boulot. C’était plus radical, cette année, la déco 😉
La lavande de l’été en sachet d’hiver
C’était la lavande sur laquelle les abeilles se sont posées tout l’été. Elle embaumait la terrasse, on se croyait ailleurs, plus au Sud, malgré le vent frais de la fin août. J’ai fini par la couper et la faire sécher au four, tout bas, près de deux heures. Avec des chutes de tissus (je savais bien que j’avais raison de garder ces tout petits coupons !), nous avons confectionné des sachets de coton, tous différents. Aïnhoa et ses mains délicates m’ont aidée à les rembourrer de brindilles et de fleurs de lavande séchée. Une couture à la main un peu maladroite mais tellement plus jolie pour les fermer et le tour était joué ! Nous glisserons dans nos tiroirs la lavande de cet été en attendant les beaux jours.
Le sweat brodé
J’avais un col en dentelle, crocheté par ma grand-mère. Qu’en faire ? Il était parfait pour adoucir ce sweat tout gris. Mais une fois cousu sur le col en jersey, j’ai eu envie de prolonger un peu et de broder avec un fil argenté : une tasse, d’abord, puis « No milk today » ensuite. Ne me demandez pas pourquoi, c’est venu comme ça. La chanson, peut-être. C’est le sweat de la rentrée, que je serai heureuse d’enfiler quand les matins et les soirées seront plus frais, ou quand j’aurai envie de partir travailler en pyjama en sweat brodé.
Et le vieux sac devint neuf !
C’était un « vieux » sac en cuir gris, mais de taille parfaite : ni trop grand ni trop petit. Je l’ai retrouvé en rangeant mes affaires – Konmari style, on n’y échappe pas – et j’ai eu envie de lui donner une seconde vie. Un petit pot de peinture pour cuir, couleur argent, un pinceau brosse, et en une soirée, il a retrouvé le droit de sortir du placard. Exit petites taches et cuir abîmé, on ne voit plus que l’argent briller !
L’agenda de rentrée
C’est un rituel auquel je ne déroge jamais : chaque été, je réalise mon agenda de la rentrée. Cela me rappelle le choix des fournitures quand j’étais plus jeune, que j’adorais retourner à l’école après deux mois d’été… et que je n’avais pas trois listes de fournitures à acheter désormais ! Je commence donc par acheter un agenda très simple ; seul impératif : qu’il y ait les fêtes à souhaiter toute l’année à l’intérieur. Puis je fouille dans mes revues, mes photos, mes stickers, les jolis papiers de chocolat ou encore les tickets de métro utilisés à l’étranger, bref, tout ce qui me rappellera de bons souvenirs dans l’année. La semaine dernière, j’ai déniché quelques cartes postales vintage sur une petite brocante de Montalivet, et je jette mon dévolu sur l’une d’elles. Je retrouve un papier japonais, m’amuse à découper des lapins et des fleurs que je replace sur la photo choisie. Je colle tout sur l’agenda dépourvu de sa vilaine couverture en plastique, et une fois que je suis satisfaite de ma composition, je plastifie avec un morceau de plastique autocollant.
Tadaaaaam ! Unique et original, mon agenda me rappellera toute l’année mes vacances au bord de l’océan et mon goût pour la brocante.
Photographies brodées d’histoires
Lors d’une escapade à Avignon, j’avais acheté ce lot de vieilles photos sur une brocante de quartier. Certaines ont déjà fait l’objet de collages à partir de décalcomanies trouvées au même endroit. Il me restait celles-ci et l’envie de me raconter d’autres histoires. De fil en aiguille, j’ai eu envie de broder ces images anciennes : du fil argenté dans les jets d’eau, sur la rivière ou le lac ; une silhouette sur le macadam, qui semble retenir l’attention des passants amassés sur le bord de la route ; une inscription à la bombe sur le muret de cette jolie demeure… Ou comment redonner une autre histoire à ces photos vieillies et anonymes.