Prendre le temps de souffler après cette année trépidante, ça commence par les biscuits de Noël, qu’on fait chaque hiver pour le plus grand plaisir des petits comme des grands. Cette fois-ci, on s’est même lancées dans la maison aux épices, un rêve qui, finalement, n’a pas été si difficile à réaliser ! Un peu de glace royale, de patience et de délicatesse ont fait le reste. On a des sablés pour démarrer les vacances, et ça, c’est déjà pas mal !
Joyeux Noël ^^
Catégorie : Cuisine
Le gâteau carottes-chocolat
Avec ce temps, pas question de déprimer complètement et le gâteau carottes-chocolat y est pour beaucoup ! Je fais souvent celui-ci, tout le monde l’adore ! Je n’ai pas eu le temps, cette fois, de prendre une photo de l’intérieur. Il a été englouti en moins de deux ! J’ai revu une recette trouvée dans un livre de cuisine végétarienne ; la voici.
Mélanger 130 grs de farine + 1 cuillère à café de levure + 150 grs de sucre de canne + 1 pincée de sel + 1 cuillère à café de cannelle + 2 carottes rapées + pépites de chocolat (selon votre gourmandise) avec 2 oeufs légèrement battus + 90 grs de beurre fondu. Mettre dans un moule puis 40 minutes (environ) au four, à 180°. C’est cuit quand la pointe du couteau ressort sèche du gâteau.
Et en dégustant le gâteau, bien au chaud, allez jeter un oeil sur la Boutique de la Belette, passée depuis peu sur Etsy. C’est ici : https://www.etsy.com/fr/shop/BoutiquedelaBelette
Reine-Claude
Certes certes, la Belette a disparu de la toile, dirait-on. On ne peut pas être au four et au moulin, hein, et mes projets professionnels m’ont pris toute mon énergie, ces temps. Les vacances arrivent, néanmoins, et l’envie, évidemment, de retourner au moulin. J’ai un tricot en cours, pas assez avancé pour en faire des photos, des coupons de tissus en pagaille qui n’attendent qu’à devenir pochettes, des broderies, des idées en tête… Le quotidien me rattrape aujourd’hui encore : c’est 5 kgs de Reine-Claude qui dégringolent de l’arbre au fond du jardin ; 15 pots de confiture et autant de rangs de tricot en moins. Je sais pourtant que nous serons contents, cet automne, d’ouvrir ces pots plein de la chaleur de l’été.
Muffins et muguet
Quel autre programme, en ce premier mai, que de faire des muffins et cueillir du muguet ? Je n’ai trouvé qu’un brin de clochettes blanches dans le jardin, bien odorant cependant. Pour les muffins, j’avais tous les ingrédients et une recette trouvée sur le net. Le rayon de soleil de fin d’après-midi a rendu le goûter parfait !
Les GROS muffins aux pépites de chocolat
Comme une envie de mega-super-gros muffins, un peu comme ceux qu’on trouve dans les Star***s mais qui, une fois en bouche, sont quand même un peu lourds. Après avoir cherché moultes recettes sur le net, j’ai jeté mon dévolu sur celle de Valérie, qui propose les fameux muffins à la myrtille. Comme je n’aime pas beaucoup suivre les recettes à la lettre, mais surtout parce que je n’avais pas de myrtilles dans mes placards, je n’ai pas pu m’empêcher de la re-visiter à mon goût. Le petit plus super top, c’est le crumble on the top, qui croustille un peu ; je l’ai gardé. Nous disions donc :
Pour 6 gros muffins + 6 petits
Pour le crumble
30 g de farine
2 cuillères à soupe de cassonade
20 g de beurre froid coupé en morceaux
Mélanger la farine et le sucre puis ajouter le beurre froid coupé en petits morceaux et malaxer du bout des doigts jusqu’à obtenir une consistance sableuse. Mettre de côté.
Pour les muffins
100 g de beurre à température ambiante
150 g de sucre en poudre
2 œufs
300 g de farine
60 g de flocons d’avoine
1 grosse pincée de vanille en poudre
1 sachet de levure chimique
1 grosse pincée de sel
250 ml de lait
100 g de pépites de chocolat
Faire chauffer le four à 180°.
Mélanger le beurre mou au sucre, ajouter les oeufs. Dans un autre récipient, mélanger la farine et la levure, les flocons d’avoine, la vanille, le sel et les pépites de chocolat. Ajouter le mélange sec au mélange « beurre-sucre-oeufs » en alternance avec le lait. Remplir les moules jusqu’en haut. Saupoudrer du crumble, ajouter deux trois grosses pépites de chocolat sur le dessus. Enfourner 20 minutes pour les petits muffins et 25 minutes pour les gros. Ne démouler qu’une fois refroidi.
Testés et approuvés par ici…
Les biscuits « Granola » maison
Le temps froid et humide de ce dernier dimanche de janvier était parfait pour tester une nouvelle recette de biscuits. J’ai trouvé par hasard une liste de 13 goûters régressifs à cuisiner dans une newsletter de Marie Claire Idées. Et même s’il a été difficile de faire un choix, c’est la recette des Granola maison qui a emporté les suffrages… de l’Amoureux, qui voue un culte aux biscuits de ses années collège-lycée. Je n’ai pas réussi à les faire aussi jolis que « Maman ça déborde », mais, à l’unanimité, ils étaient au top ! Et pour ne pas en mettre partout, demain, dans la boîte à goûter, je les ai collés deux par deux. Des BN revisités, en somme. Re-miammiam, à n’en pas douter !
Les biscuits de Noël : la recette
C’est un rituel, chaque année : les biscuits de Noël. Dans ce « trop de tout », on apprécie toujours la simplicité de ces biscuits moelleux ou croquants, parfumés ou non, aux formes multiples. C’est aussi l’occasion de passer un bon moment avec les enfants, qui bien souvent mangent la moitié de la pâte avant même qu’elle ne passe au four…
C’est année, je teste une nouvelle recette, notée sur un cahier (mais impossible de savoir où je l’ai trouvée). Il faut donc :
– 1 oeuf
– 120 grs de sucre
– 1 pincée de sel
– 1 cuillère de vanille/cannelle/fleur d’oranger (au choix)
– 250 grs de farine
– 125 grs de beurre mou
Fouetter le sucre avec l’oeuf, l’arôme choisi et le sel, puis ajouter la farine et le beurre. Pétrir 5 minutes jusqu’à former une boule compacte. La laisser reposer au réfrigérateur un quart d’heure. Puis l’étaler sur une épaisseur de 3mm environ. Faire des formes avec des emportes-pièces. Cuire 10 minutes environ à 180°. Laisser refroidir. Ou pas. Décorer, si on est très gourmand, de chocolat… Déguster avec un bon thé, au coin du feu, entre deux repas, à l’heure du goûter, à la pause café…
La Toussaint au Crozet…
… c’est aller dans les bois à la recherche de châtaignes et de noisettes, tomber sur des « gratte-cul », des champignons dont on ne saura jamais s’ils sont bons, des labours tout frais ;
c’est faire connaissance avec Léger, le dernier veau de Pépé qui veille comme une mère poule sur sa vache et son petit avant la traite qui sera faite par Mémé ;
c’est évaluer d’un oeil la cargaison de chrysanthèmes qu’il faudra amener au cimetière, lundi, et ils sont de plus en plus gros chaque année, la faute à la main verte de la jardinière ;
c’est terminer l’après-midi par un goûter fait de matefaims (oui, oui, comme le nom l’indique, ces petites crêpes viennent à bout des appétits les plus grands, surtout lorsqu’ils sont accompagnés de mousse au chocolat…)
La Toussaint au Crozet, c’est tout ça.
Des galettes « mémoire »
Ces galettes à l’anis et au sésame (recette de famille de Miss Stéphanie) devaient être marquées du mot « mémoire » pour alimenter notre premier projet d’entreprise. Le mot n’a malheureusement pas pris sur mes galettes, aux allures de petits-beurre. Ils ont pourtant trouvé preneurs dans le centre qui nous accueillait aujourd’hui et ont, avec succès, délié les langues et les esprits. C’est, je crois, la volonté de toujours bien faire, même et surtout dans le détail, qui amène cette bienveillance. Continuons, donc, continuons.
Maman in, Papa out
Retour sur le week-end : brioches à la cannelle, noeuds paps’ et finition de l’hôtel à insectes, qui a trouvé sa place dans le jardin.
Si je pouvais passer mes soirées et mes week-ends à préparer des gâteaux, je le ferais, je crois. En fait, je le fais, déjà. Et puis il y a assez de bouches à la maison pour que les gâteaux ne sèchent jamais. Les cinnamons rolls font l’unanimité, alors que la cannelle, ce n’est pas forcément du goût des enfants. Elles sont longues à préparer, mais quelle régal et quelle odeur dans la maison !
Quant à l’hôtel de bambous, c’est un DIY réalisé de toutes pièces par l’Amoureux à partir d’inspirations trouvées sur le net. Je ne suis pas certaine que les pivoines aient adoré le lieu d’implantation, mais je ne peux qu’être bluffée par la dextérité du bricoleur. Nous avons planté de la luzerne et des fleurs des champs alentour, ce qui devrait attirer les abeilles sauvages et les bestioles en tous genres. Affaire à suivre, donc.