La pochette de Miss Cha

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Elle est douce, elle est stylée, elle est adorablement rétro, on pourrait avec ces mots parler de Miss Cha, mais c’est bien de sa pochette qu’il s’agit là. La dernière fois, l’unique exemplaire lui a filé sous le nez, il fallait donc en refaire une pour réparer la déception de ne pas avoir sous le bras ce sac doudou, si doux si doux. Avec ce temps, on aimerait se l’enfiler sur la tête, cette pochette, mettre les pieds à l’intérieur, ou bien en coudre une aussi grande qu’une housse de couette. Bref, c’est la pochette de Miss Cha, faux mouton/vrai coton, système d’ouverture en croquet doré. Elle l’a adoptée.

Les botillons d’Andrée

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En feutre tout doux et tout chaud, les bottillons d’Andrée ont été réalisés d’après le patron des Intemporels pour bébés. Si les modèles du livre, très jolis, sont assez classiques, il suffit parfois de choisir des tissus ou des couleurs un peu décalés pour les rendre un peu plus rock’nd roll ! J’ai choisi un coupon de feutre noir, cousu avec un fil argenté, réhaussé de boutons de tissus orange. Bien rangés dans une boîte en carton Petit Pan, ils étaient parfaits pour les pieds de la petite Cendrillon.

La veste de la Madre

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Maintenant que Noël est passé, je peux enfin dévoiler les travaux de couture de la Belette ! Totale recup’, la veste Bernadette a été entièrement réalisée dans un « vieux » tissu adoré : les traversins d’Amachi. Vous savez, ces taies d’oreillers longues et que plus personne n’utilise. J’ai d’ailleurs conservé les coutures des extrémités pour les manches. Elles étaient travaillées à la manière de broderies faites main. Pour la doublure, une pièce de lainage fin qui m’avait été offert par Allison. L’étiquette « La Belette » en guise de finition : ça en jette ! C’est une veste qui a son histoire, et c’est comme ceci qu’on les aime, dans la famille !

Noël « fait main »

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Il est vrai que le blog est calme ces jours. Pas d’articles, pas une photo, rien. Il faut dire que Noël approche et j’ai eu envie, cette année encore, de fabriquer les cadeaux. Parce qu’un cadeau « fait main », c’est plein d’amour, d’attentions, parce que c’est pensé, un peu bancal et pas vraiment parfait. Et puis je déteste cette course effrénée dans les magasins. Alors la plupart de mes cadeaux seront peut-être de guingois, les finitions pas toujours parfaites, la couleur peut-être un peu « trop » ou « pas assez », mais il y aura derrière chacun d’eux la patte de la Belette. Photos à l’appui dès janvier, je ne voudrais pas spoiler le Père Noël ! Et si je peine à terminer dans les temps, parce que ça prend du temps, j’irai compléter mes achats chez les Trois Ourses, les bons libraires, les structures solidaires et les petits artisans.

La lavande de l’été en sachet d’hiver

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dsc08092 dsc08094 dsc08098 dsc08100 dsc08102C’était la lavande sur laquelle les abeilles se sont posées tout l’été. Elle embaumait la terrasse, on se croyait ailleurs, plus au Sud, malgré le vent frais de la fin août. J’ai fini par la couper et la faire sécher au four, tout bas, près de deux heures. Avec des chutes de tissus (je savais bien que j’avais raison de garder ces tout petits coupons !), nous avons confectionné des sachets de coton, tous différents. Aïnhoa et ses mains délicates m’ont aidée à les rembourrer de brindilles et de fleurs de lavande séchée. Une couture à la main un peu maladroite mais tellement plus jolie pour les fermer et le tour était joué ! Nous glisserons dans nos tiroirs la lavande de cet été en attendant les beaux jours.

Bonnet jaune

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C’est l’automne et ses couleurs chatoyantes, c’est l’automne et on commence à se couvrir un peu plus, de la tête aux pieds, parce qu’il fait froid. Et je déteste le froid. Mais j’avoue que je suis sensible à cette période de l’année si belle et si colorée. Et puis c’est l’occasion de se remettre au tricot, même si, très logiquement, il faudrait tricoter l’été pour être prêt à affronter les jours gris et frais. Mais ça c’est un autre débat. Donc j’ai repris avec bonheur mes grosses aiguilles, la laine méchée que j’aime tant, et j’ai tricoté en un rien de temps ce joli bonnet. Quant au petit garçon qui va le porter, il sera repérable à dix mètres. A moins qu’il ne se planque parmi les feuilles jaunies de figuier.

Le blouson écusson

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Il y a parfois des rencontres improbables : l’écusson acheté au concert de The DØ l’année dernière avait sa place sur la poche du veston offert par Célia, elle-même rencontrée sur le quai de la gare il y a deux ans et retrouvée lors du cours de couture l’année suivante. Vous suivez ? C’est précisément ces rencontres fortuites que je préfère, celles qu’on n’attend pas et qui sont, finalement, une évidence. Voilà.

La marchande de légumes (tricotés)

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La semaine dernière, l’adorable Jeanne m’a commandé quelques légumes pour jouer à la marchande, et bien certainement à la dinette : une carotte, une cosse de petits pois et un radis. La commande était précise. J’étais touchée. J’ai donc tricoté des légumes toute la semaine dans le RER pour être prête le samedi. Je crois qu’elle était ravie ; elle les a passés en caisse une centaine de fois dans la soirée. J’ai désormais une commande de chou-fleur à tricoter. De quoi surprendre, cette semaine encore, les voyageurs du RERB.

Le sweat brodé

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J’avais un col en dentelle, crocheté par ma grand-mère. Qu’en faire ? Il était parfait pour adoucir ce sweat tout gris. Mais une fois cousu sur le col en jersey, j’ai eu envie de prolonger un peu et de broder avec un fil argenté : une tasse, d’abord, puis « No milk today » ensuite. Ne me demandez pas pourquoi, c’est venu comme ça. La chanson, peut-être. C’est le sweat de la rentrée, que je serai heureuse d’enfiler quand les matins et les soirées seront plus frais, ou quand j’aurai envie de partir travailler en pyjama en sweat brodé.