La broche brodée

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J’ai une passion pour les broches brodées, et forcément pour la jolie marque Macon&Lesquoy dont j’arbore régulièrement oeil, ampoule et coeurs divers. Et puis juste avant Noël, en achetant un tambour à broder pour encadrer le jardin d’Amachi, je tombe en arrêt devant ces minuscules tambours, qui me semblent alors absolument indispensables. J’achète sans trop savoir quoi en faire, on verra plus tard. Et l’envie me vient, à moi aussi, de me broder une broche. Et puis un coeur, c’est assez fastoche. Voilà.

(et je la mets en boutique, sait-on jamais…)

Le manteau de Mère-grand revisité

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Ma grand-mère m’a donné ce manteau, il y a quelques années, qui appartenait, lui, à sa mère. On peut donc calculer rapidement qu’il a près de 100 ans… Je l’ai porté longtemps, « en son jus », malgré les modes qui ne sont plus celles d’antan. Et puis le manteau doux et douillet s’est de plus en plus troué : mites ? usure ? un peu des deux, sûrement… J’ai cherché longtemps la manière dont je pouvais le réhabiliter, et j’ai trouvé l’idée dans le dernier Marie Claire Idées : broder les trous pour les sublimer au lieu d’essayer de les cacher. En guise de boutons – cassés eux-aussi – des macarons de perles donnés par une amie, et assez vintage même s’ils font bling-bling. Le manteau a désormais un nouveau look ! Plus coloré, plus argenté, un peu moins discret. Il vivra encore quelques années !

Le (fameux) manteau rose

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On a donc attendu le soleil pour mettre ce rose en valeur, et puis de soleil : trop, finalement ! On s’est dit qu’on allait sortir, donc, mais le jardin, en cette saison, n’est pas non plus au top de sa forme… Bref, on a quand même l’idée du manteau : long, lainage bien rose et doublure rétro – dénichés en ligne dans la boutique de Tissus Papi. C’est une forme de type imperméable, un peu large. Le patron est tiré du livre Couture Vintage qui propose une série de modèles vraiment jolis ; une fois dedans, par contre, gros bémol : les patrons sont en taille unique (un ancien 44), les explications sont truffées d’erreurs et assez succinctes. D’où la sensation de réussite totale, dans ces conditions ! J’ai même poussé le vice en ajoutant une petite parementure sur les pans avant du manteau. Quant aux boutons, ils sont recouverts de tissu doublure. C’est carrément du sur-mesure !

La veste Chanel de Dédée

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Je déplore ce manque de temps, de soleil et ce problème d’alignement parfait des planètes pour photographier ce fameux manteaux rose – à peine montré sur Instagram pour dire, quand même, que j’en étais venue à bout ! Bref, ce sera fait ce we, je l’espère. En attendant, voici le gilet de berger – que dis-je ! la veste twistée Chanel – de Miss Andrée. Entièrement réversible et cousu dans les coupons de laine et de coton qu’il restait du manteau, ce gilet sans bouton est assez chic, je dois dire, et je suis certaine qu’il sera porté avec le flegme nécessaire par la Jolie Mannequin.

Broder des souvenirs

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Il est des personnes auxquelles il est assez facile de faire plaisir. Ma mère, par exemple. Un rouge à lèvres, une paire de boucles d’oreilles, un vêtement « fait main », ou pas. Oui mais voilà, il est des cadeaux qui font encore plus plaisir. Et le souvenir en est un. J’avais donc cette photographie du jardin de mon Amachi (« grand-mère » en basque). Nous y avons vécu tant de bons moments, au milieu du linge qui sèche, du cabanon des poules et des plants de tomates. Et puis, quand nous étions petits, deux soeurs, brodeuses de métier, s’installaient toute l’après-midi sous le grand figuier pour travailler linge de maison et mouchoirs de coton. Yvonne et Madeleine vivaient dans la même maison, en face de la maison familiale. Et se déplaçaient ensemble, toujours. Et brodaient, encore et inlassablement. Elles prenaient aussi et surtout le temps de nous l’enseigner, à nous, petits enfants de passage, en vacances… Et ces après-midis font partie des meilleurs souvenirs de l’enfance. Alors le jardin d’Amachi brodé… Il vaut des points.

Les baluchons japonais

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Après la série des bonnets – j’en ai encore un à vous montrer, mais on va changer de sujet cette fois ! – j’ai refait une série de baluchons japonais. Aussi appelés « Azuma bukuro », ces sacs étonnants sont faciles à coudre, à partir de deux longs rectangles de tissus. Il faut ensuite un peu de bon sens et l’esprit clair pour tout assembler dans l’ordre. Le choix des tissus est important puisqu’ils sont recto-verso. J’en ai profité pour ressortir et utiliser des coupons très colorés qui sont malheureusement trop petits pour réaliser des vêtements. Une fois terminés, on peut y glisser une boîte bento, des fruits, ou encore des petits objets. Ils se nouent ensuite par les pointes, qui devient alors une anse. L’esprit joli et pratique à la japonaise, j’adore ! Ils feront aussi et surtout double emploi à Noël : emballage cadeau et baluchon. Le cadeau parfait !

Le bonnet fuchsia

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Les petites têtes étant nombreuses dans la famille, il me faut donc compléter la collection. Celui-ci est tout à fait « genré » côté coloris, il faut bien l’avouer, mais c’est surtout parce que ce rose délicieux sera parfaitement joli sur la petite tête brune qui le portera. Il me reste encore de la laine blanche, bleue, verte, grise… et pas autant de bébés, je crois. Affaire à suivre, donc.

Le bonnet turquoise

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L’esprit de Noël doucement m’envahit… C’est toujours le même process chaque année : je pense à tous les cadeaux que je vais coudre, tricoter, réaliser, puis le temps passe et il me faut revoir à la baisse mes désirs et leurs faisabilité. Certains présents, cependant, prennent forme le soir, après ma journée de travail. Et puis dans la série des bonnets – avec le kit Peace and Wool – les modèles pour les plus petites têtes de la famille ne sont jamais très longs à réaliser. Un bon compromis, en somme. Celui-ci sera pour notre Petit Vent…