On a donc attendu le soleil pour mettre ce rose en valeur, et puis de soleil : trop, finalement ! On s’est dit qu’on allait sortir, donc, mais le jardin, en cette saison, n’est pas non plus au top de sa forme… Bref, on a quand même l’idée du manteau : long, lainage bien rose et doublure rétro – dénichés en ligne dans la boutique de Tissus Papi. C’est une forme de type imperméable, un peu large. Le patron est tiré du livre Couture Vintage qui propose une série de modèles vraiment jolis ; une fois dedans, par contre, gros bémol : les patrons sont en taille unique (un ancien 44), les explications sont truffées d’erreurs et assez succinctes. D’où la sensation de réussite totale, dans ces conditions ! J’ai même poussé le vice en ajoutant une petite parementure sur les pans avant du manteau. Quant aux boutons, ils sont recouverts de tissu doublure. C’est carrément du sur-mesure !
Catégorie : Couture / Tricot
La veste Chanel de Dédée
Je déplore ce manque de temps, de soleil et ce problème d’alignement parfait des planètes pour photographier ce fameux manteaux rose – à peine montré sur Instagram pour dire, quand même, que j’en étais venue à bout ! Bref, ce sera fait ce we, je l’espère. En attendant, voici le gilet de berger – que dis-je ! la veste twistée Chanel – de Miss Andrée. Entièrement réversible et cousu dans les coupons de laine et de coton qu’il restait du manteau, ce gilet sans bouton est assez chic, je dois dire, et je suis certaine qu’il sera porté avec le flegme nécessaire par la Jolie Mannequin.
Broder des souvenirs
Il est des personnes auxquelles il est assez facile de faire plaisir. Ma mère, par exemple. Un rouge à lèvres, une paire de boucles d’oreilles, un vêtement « fait main », ou pas. Oui mais voilà, il est des cadeaux qui font encore plus plaisir. Et le souvenir en est un. J’avais donc cette photographie du jardin de mon Amachi (« grand-mère » en basque). Nous y avons vécu tant de bons moments, au milieu du linge qui sèche, du cabanon des poules et des plants de tomates. Et puis, quand nous étions petits, deux soeurs, brodeuses de métier, s’installaient toute l’après-midi sous le grand figuier pour travailler linge de maison et mouchoirs de coton. Yvonne et Madeleine vivaient dans la même maison, en face de la maison familiale. Et se déplaçaient ensemble, toujours. Et brodaient, encore et inlassablement. Elles prenaient aussi et surtout le temps de nous l’enseigner, à nous, petits enfants de passage, en vacances… Et ces après-midis font partie des meilleurs souvenirs de l’enfance. Alors le jardin d’Amachi brodé… Il vaut des points.
Le Bonnet basque
Avec un peu de chance, le futur propriétaire de ce beau-bonnet-basque sera déconnecté ces jours, en route pour la grisaille parisienne ! Si tu me lis, sache que la laine est douce et chaude, et que les balades en forêt seront bien plus agréables désormais. Bisous
Les baluchons japonais
Après la série des bonnets – j’en ai encore un à vous montrer, mais on va changer de sujet cette fois ! – j’ai refait une série de baluchons japonais. Aussi appelés « Azuma bukuro », ces sacs étonnants sont faciles à coudre, à partir de deux longs rectangles de tissus. Il faut ensuite un peu de bon sens et l’esprit clair pour tout assembler dans l’ordre. Le choix des tissus est important puisqu’ils sont recto-verso. J’en ai profité pour ressortir et utiliser des coupons très colorés qui sont malheureusement trop petits pour réaliser des vêtements. Une fois terminés, on peut y glisser une boîte bento, des fruits, ou encore des petits objets. Ils se nouent ensuite par les pointes, qui devient alors une anse. L’esprit joli et pratique à la japonaise, j’adore ! Ils feront aussi et surtout double emploi à Noël : emballage cadeau et baluchon. Le cadeau parfait !
Le bonnet fuchsia
Les petites têtes étant nombreuses dans la famille, il me faut donc compléter la collection. Celui-ci est tout à fait « genré » côté coloris, il faut bien l’avouer, mais c’est surtout parce que ce rose délicieux sera parfaitement joli sur la petite tête brune qui le portera. Il me reste encore de la laine blanche, bleue, verte, grise… et pas autant de bébés, je crois. Affaire à suivre, donc.
Le bonnet turquoise
L’esprit de Noël doucement m’envahit… C’est toujours le même process chaque année : je pense à tous les cadeaux que je vais coudre, tricoter, réaliser, puis le temps passe et il me faut revoir à la baisse mes désirs et leurs faisabilité. Certains présents, cependant, prennent forme le soir, après ma journée de travail. Et puis dans la série des bonnets – avec le kit Peace and Wool – les modèles pour les plus petites têtes de la famille ne sont jamais très longs à réaliser. Un bon compromis, en somme. Celui-ci sera pour notre Petit Vent…
La veste Martina
Sur la première photo, on voit clairement la tête de la joie ! Parce que Oui, j’ai terminé cette Martina Cardigan en un temps pas si mauvais que ça, et que je peux la mettre direct, car elle est parfaite pour les températures actuelles. La laine est si douce et si chaude, qu’un simple tee-shirt suffit, en dessous. Petite déception, cependant : le col, qui reste très ouvert et beaucoup trop bas, surtout en comparaison de la photo mannequin sur le site de We are knitters. Malgré un super échange avec le SAV, et les retours un peu désolés mais tout à fait encourageants de l’adorable Lucie, pas moyen, donc, de faire les modifs adéquates. Ma jolie veste restera donc comme ça. De toute façon, j’ai déjà jeté mon dévolu sur le prochain modèle… J’ai le crochet qui me démange ^^
Les sachets à goûter japonais
Exit les sacs en plastique ! Pour le goûter aussi, on veut du joli, du doux, du recyclable, surtout lorsqu’il s’agit d’y glisser des parts de cake ou des gros cookies faits maison. Ces coupons de tissu m’ont été rapportés par une magistrate-trotteuse qui est allée jusqu’au Japon, pays des jolies choses par définition. Le coton est épais et agréable au toucher ; les motifs originaux, délicats et amusants, comme savent si bien le faire les habitants du Soleil-Levant. Et puis quand c’est beau, c’est déjà bon. De quoi mettre en valeur, plus encore, cette heure sacrée du goûter.
Le Blouson Balenciaga
La machine à coudre a pris la poussière ces derniers temps mais c’était sans compter sur ce regain d’énergie ce we ! Deux coupons de tissus récupérés chez une amie + deux après-midis + mettre tout le reste de côté = le blouson Balenciaga again, en mode automne cette fois. J’avais ce lainage (vert/noir, pas hyper fun mais assez chaud) et cette doublure (hyper fun, carrément vintage) qui prenaient de la place dans mes étagères. Après avoir testé la version Bleu de travail et j’ai eu envie de refaire le modèle Balenciaga trouvé dans un numéro de Burda Vintage. L’avantage, une fois que les pièces de patron papier ont été coupées, et que le modèle a déjà été testé, c’est que ça va tout seul ! L’affaire était bouclée en quatre heures. Le pic d’euphorie au max. La classe en bonus !