Il est parfois des lubies qu’il faut vite réaliser. Pour la petite histoire, l’idée m’est venue lors d’un déjeuner familial qui regroupait à la même table adultes, enfants et nourrissons. Andrée, quelques mois à peine, tentait avidement de saisir la cuisse de poulet de sa mère alors même que celle-ci lui mettait en bouche la purée qui lui était destinée. Il reste encore quelques mois avant que ladite cuisse soit effectivement remise à la petite Andrée ; cette cuisse crochetée lui permettra donc de se préparer à l’aventure !
Crochet + cuisse de poulet = double défi ! Je n’ai pas l’habitude crocheter ; j’ai cherché un modèle à tricoter, mais RAS. J’ai trouvé celui-ci sur Pinterest, il a bien fallu s’y mettre. C’est pourtant si agréable et facile qu’il me vient déjà d’autres idées…
Catégorie : Crochet
DIY : le dessous de théière en crochet
Une envie soudaine, hier à minuit, de bricoler quelque chose… Voici donc le petit « dessous de théière » crocheté vite fait, qui pourra sans doute aussi servir de dessous de plat ou de sous-mug. Il faut dire qu’en rangeant mon bureau, j’ai remis la main sur mon crochet 15 et mes pelotes de trapilho achetées il y a quelques mois, vous vous souvenez ? Depuis, je bricole sans arrêt de petites choses avec ces fins de pelotes : bracelets, headbands, et donc, dessous de plat.
Pour celles qui savent crocheter (débutantes, venez vite !), c’est très simple. Il faut un peu de trapilho, deux couleurs, plus ou moins en fonction de vos envies, et un crochet en 15. Voici les explications :
1. Faites une chaînette de 7 mailles avec la couleur de votre choix.
2. Reprenez la première maille en l’air de la chaînette en faisant une maille coulée puis terminez par 1 maille en l’air. Vous obtenez un disque.
3. Faites une maille serrée par maille, soit en tout 7 mailles serrées. Terminez par une maille coulée suivie d’une maille en l’air. Le disque est un peu plus grand. Le premier rang est terminé.
4. Faites deux mailles serrées dans chaque maille, c’est à dire qu’il faut faire une maille serrée puis une deuxième mais dans le même trou. Cela revient à doubler le nombre de mailles. Terminez par une maille coulée suivie d’une maille en l’air. Le disque est encore un peu plus grand. Le deuxième rang est terminé.
5. Changez de couleur (ou pas si vous restez sur une seule couleur). Faites une maille serrée par maille. Terminez par une maille coulée, coupez le fil en laissant 3 cm et repassez le bout dans la boucle, en serrant pour que le disque ne se défasse plus.
Le dessous de théière est terminé ! Bien sûr, si votre théière est plus large, il faut faire quelques tours en plus.
Si vous avez la moindre question, n’hésitez pas à me contacter.
Et pour celles qui ne savent pas crocheter, cet article est disponible en boutique !
J’en profite pour vous montrer mon dernier achat : une paire fauteuils bridge scandinaves des années 60. J’adooore !
Des crayons aux coupons
Quand Monumenta est off, la Belette est in ! Je suis d’abord allée à la présentation presse de PEPA, dont je vous ai parlé hier. Sylvie et Joanna m’ont chaleureusement accueillie dans un incroyable endroit, L’Etablisienne, pour me raconter leurs projets avec enthousiasme et passion. Je suis repartie avec un crayon gravé à mon nom (la photo n’est pas extra mais en plissant un peu les yeux, on le voit !) et l’envie de leur donner encore un coup de pouce pour finaliser leur projet : « A vot’bon cœur, Messieurs-Dames », on peut contribuer à tous petits frais. Puis direction le Marché Saint-Pierre, où j’avais hésité, vendredi dernier, sur un grand coupon de fausse peau de mouton. Je suis telle Perrette et le pot au lait, ça fait trois jours que j’en fais des projets : gilet, coussin, pochettes, je ne vais pas savoir par où commencer. Histoire de trouver l’inspiration, j’ai filé au Musée des Arts décoratifs pour voir la sublime exposition sur Dries Van Noten. La scénographie est remarquable, puisque les vitrines proposent, telles des mood board ou tableaux d’inspiration, des ensembles composés de pièces créées par le styliste, des vêtements d’époque qui s’en rapprochent, et même des films qui l’ont inspiré. On voyage ainsi de thème en thème dans l’univers feutré du grand couturier en saisissant ici et là le rapprochement avec des créateurs, des vêtements, des ambiances. Une belle leçon sur les apports et les échanges qui existent aussi dans ce milieu. L’envie de revenir chez moi s’est vite fait ressentir. Dans mon sac, mon kit « Alexandre Callier Taylor » m’a permis de tenir jusqu’à la maison en crochetant doubles brides et mailles coulées dans le train. A savoir maintenant si je commence par la pochette ou le gilet. La peau de mouton, assez volumineuse, ne se fait pas oublier…
Dimanche, douceurs et doigts de pieds
Deux jours de soleil et de douceur, de plaisirs sucrés et de jolis doigts de pieds… Vous verrez ainsi que j’ai terminé mon petit « carpet » We are Knitters au crochet. Assez inutile mais joliment futile.
La brioche au yaourt, quant à elle, a fait l’unanimité. En voici la recette, pour les plus gourmands, tirée d’un livre mais revue et corrigée par la Belette.
Il faut 1 yaourt, 1 œuf, 1/2 cuillère à café de sel, 30 g de beurre, 30 g de sucre roux, 200 g de farine, 1 sachet de levure de boulanger. On met tout dans la machine à pain qui pétrit (ou à la main, c’est selon) et fait monter, puis 20 min au four (180°), et c’est prêt !
Crochet, pour changer
Ça fait un moment que je suis attirée par le crochet mais 1) Mémé à beau me montrer chaque été, ça ne rentre jamais ; 2) je n’aime pas tellement le rendu du tricot ainsi fait. J’ai cependant sauté le pas avec un kit de chez We are knitters. Un gros crochet en bois, du trapilho rose et un patron de petit tapis ont suffi à me faire flancher. J’ai donc passé la soirée avec mon patron et mon livre de techniques du crochet et, je l’avoue enfin : j’ai adoré ! Ce n’est pas très compliqué, ça file tout seul, et j’espère maintenant que mon ouvrage sera à la hauteur de mes envies. La suite, donc, dans quelques jours…
Quant à la pub pour WAK, elle est gratuite et sincère ; quand j’aime, hé bien je l’écris !