Journée idéale #2

Encore une journée idéale, me direz-vous ?! Oui, c’est un exercice qui me plait particulièrement et il y a toujours de belles adresses à tester sur Paris. Vendredi après-midi, donc, j’avais rendez-vous chez Jacques Genin, un grand chocolatier… réputé, entre autres douceurs, pour ses mille-feuilles. Un de mes desserts préférés. Et j’avoue avoir dégusté le meilleur assemblage pâte feuilletée-crème vanillée jamais mangé. Puis direction Merci, ce concept store hyper tendance qui regorge de jolies marques. Bémol, les prix. J’y ai repéré une veste Isabel Marant au style retro sur laquelle ma marraine-fée a craqué. Je suis vraiment trop gâtée. Un hammam à la Mosquée de Paris entre copines, en fin de soirée, suivi d’un dîner fait de tajines et de cornes de gazelle, a conclu la journée en beauté. Une journée magique… à refaire, vite !

Dim, dam, doum, un petit concours

Le soleil est revenu, il en fallait peu pour qu’on retrouve le sourire et des petites tenues adaptées à la saison ! En parlant de petite tenue, ça fait longtemps que je n’ai pas eu l’occasion de vous faire plaisir, et Charlotte m’a très gentiment envoyé à cet effet deux adorables parures de lingerie Dim à vous faire gagner. Elles sont sublimes, elles ont l’air hyper confortables et je serais ravie de pouvoir les offrir à deux d’entre vous pour fêter le soleil, le début de l’été, les apéros en terrasse et les déjeuners entre amis, les copines, les vacances, bref, j’ai envie de tout fêter, tiens, alors ne nous privons pas ! Et vous, qu’est-ce qui vous rend(rait) heureuse en cette fin de juin ? Envoyez-moi vos délires, vos soupirs, vos envies et vos souhaits à leblogdelabelette@gmail.com avant le 30 juin ! Tirage au sort parmi les réponses dans la foulée. Soyez joueuses, je me sens d’humeur joyeuse !  

Avatars, ou quand la Toile de Jouy raconte son histoire

 
© Photos Joël Paubel

Ayant passé toute mon enfance à Jouy-en-Josas, bien connu pour sa célèbre Toile de Jouy, il me faut absolument vous parler de la toute dernière exposition du Musée. Il s’agit d’Avatars : les réincarnations de la Toile de Jouy, une exposition temporaire qui présente les évolutions des motifs et des thématiques de la toile imprimée du XVIIIe siècle à nos jours. Parmi les artistes invités à cette occasion, Joël Paubel, qui travaille depuis longtemps autour du motif et de la toile pour en faire des objets décalés, du cerf à la canadienne en passant par la serre de jardinier sérigraphiée. A voir absolument cet été !

The Kassepied

Shooting improvisé avec Miss Aïnhoa qui apparemment n’en avait pas envie… Elle me fait penser à cette campagne de pub pour une célèbre marque de vêtements et dans laquelle on dirait que les mannequins ont eu une seule consigne : ne surtout pas sourire. Et ça me fait rire ! Quant à la petite robe, c’est du vintage évidemment, découvert par ma mère dans mes cartons de petite fille ou chez Emmaüs. Je ne m’en lasserai jamais.

Des crayons aux coupons

Quand Monumenta est off, la Belette est in ! Je suis d’abord allée à la présentation presse de PEPA, dont je vous ai parlé hier. Sylvie et Joanna m’ont chaleureusement accueillie dans un incroyable endroit, L’Etablisienne, pour me raconter leurs projets avec enthousiasme et passion. Je suis repartie avec un crayon gravé à mon nom (la photo n’est pas extra mais en plissant un peu les yeux, on le voit !) et l’envie de leur donner encore un coup de pouce pour finaliser leur projet : « A vot’bon cœur, Messieurs-Dames », on peut contribuer à tous petits frais. Puis direction le Marché Saint-Pierre, où j’avais hésité, vendredi dernier, sur un grand coupon de fausse peau de mouton. Je suis telle Perrette et le pot au lait, ça fait trois jours que j’en fais des projets : gilet, coussin, pochettes, je ne vais pas savoir par où commencer. Histoire de trouver l’inspiration, j’ai filé au Musée des Arts décoratifs pour voir la sublime exposition sur Dries Van Noten. La scénographie est remarquable, puisque les vitrines proposent, telles des mood board ou tableaux d’inspiration, des ensembles composés de pièces créées par le styliste, des vêtements d’époque qui s’en rapprochent, et même des films qui l’ont inspiré. On voyage ainsi de thème en thème dans l’univers feutré du grand couturier en saisissant ici et là le rapprochement avec des créateurs, des vêtements, des ambiances. Une belle leçon sur les apports et les échanges qui existent aussi dans ce milieu. L’envie de revenir chez moi s’est vite fait ressentir. Dans mon sac, mon kit « Alexandre Callier Taylor » m’a permis de tenir jusqu’à la maison en crochetant doubles brides et mailles coulées dans le train. A savoir maintenant si je commence par la pochette ou le gilet. La peau de mouton, assez volumineuse, ne se fait pas oublier…

Jolies contributions

J’adore la papeterie, petits carnets, jolis papiers, lignes et carreaux bleutés, et j’adore les projets qui sortent un peu de l’ordinaire. J’ai découvert La Petite Papeterie Française il y a quelques temps déjà. J’y ai retrouvé un mélange « d’amour des jolis objets, de papeterie et d’écologie », trois raisons de me faire craquer. Quant à leur démarche, elle est durable, évidemment, et les produits sont fabriqués en France ou en Europe. J’ai donc craqué en carnets, gommes, crayons, papier à lettre et j’en ai offert pour en racheter. Et puis récemment, j’ai vu que PEPA (pour les intimes) souhaitait agrandir sa gamme et qu’il lui manquait pour cela quelques fonds. Un appel sur KissKissBankBank permet de soutenir le projet, même à moindre frais, et de découvrir, très prochainement, de nouveaux et beaux carnets.
Dans la même ligne, la très belle librairie-salon de thé L’heure des mamans, à Versailles, cherche à s’agrandir et déménager, et fait appel aux lecteurs et gourmands pour soutenir son projet. 
Avis aux amateurs de belles choses ! 

Ecole buissonnière et cols Claudine

Faute de pouvoir sortir les petites robes et les manches courtes, il va falloir fleurir et colorer nos pulls et gilets. Je dégaine les cols Claudine, que j’adore porter sur un pull sobre et que je mettrai bientôt, j’espère, sur un simple tee-shirt blanc. Vintage, retro, chaud et doux, la petite collection de cols est déjà en boutique. On les portera aussi cet automne… mais laissons venir l’été avant tout ! Et pour finir ma journée couture, j’ai tenté le col-collier découvert dans le dernier Mollie Makes français.