Y’a des jours, comme ça, où tout va mal… Et puis le facteur passe et dépose dans ma boîte aux lettres ma première Birchbox, commandée il y a quelques temps, un jour de petit moral également. Et comme il en faut parfois peu pour retrouver l’esquisse d’un sourire, le contenu de cette boîte de filles suffit à me ravir : ce mois-ci, ce sont des petits pots de crèmes capillaires et BBcream, rouge à ongles so glam, gloss pour les lèvres adorable, savon noir « dé-stressant »… J’adore le concept de la boîte pleine de petits « cadeaux » jolis et superficiels qui arrive toute seule jusqu’à la maison. C’est tout bête, c’est très chouette, et c’est moins cher que des antidépresseurs 😉
Auteur : La Belette
9 ans, déjà
Custom’ ton téléphone !
Un petit DIY du soir, histoire de se coucher en se disant qu’on a fait quelque chose pour soi. Malheureusement, la lumière du soir dans mon bureau ne rend pas vraiment hommage à ce petit bricolage. Promis, en vrai, c’est très chouette à voir !
J’aime bien customiser ma coque de téléphone portable, faire en sorte qu’elle sorte un peu de celles que l’on trouve sur le marché.
Pour cela, rien de plus simple ! Quelques achats chez Hema : une coque transparente et quelques autocollants rétro. Et une feuille de papier origami.
On trace le contour de son téléphone sur l’envers de la feuille de papier, que l’on coupe ensuite très légèrement plus court. On réajuste par la suite pour que la feuille rentre dans la coque sans forcer mais sans glisser non plus.
On colle un autocollant sur l’endroit. A l’endroit qui nous plait.
Et on glisse la feuille découpée et ainsi décorée dans la coque. On y enfile son appareil, et on a pour quelques temps le plus unique des téléphones. A renouveler avec papiers et autocollants à l’infini, évidemment.
Coeur brodé
Ce dimanche gris et pluvieux, on cuit quelques cookies, on se prépare une théière aux senteurs de Grand Palais, et on se remet à la broderie, so trendy ! Lors de notre périple en Avignon, nous avions remis ce projet au goût du jour et acheté du tire-fil pour coudre sur nos sweats des sujets désuets au point de croix. Point de croix, finalement, mais du point de tige, à partir de la planche très organique transmise par Miss Stéphanie… Il s’agit des organes dessinés par Jenny Hart, brodeuse hors pair et hyper mode.
Nous avons choisi le coeur, en couleurs pour Stéphanie, argenté de mon côté. Après avoir finalement trouvé l’astuce pour décalquer puis reporter le dessin sur le tissu, j’ai pu me mettre à l’ouvrage.
Et utiliser, enfin, ce tambour de brodeuse récupéré dans les affaires de ma grand-mère.
Le fil DMC argenté était parfait pour broder ce coeur précieux.
Qui ne manquera pas, je suis sûre, d’attiser commentaires et réactions…
Quant à moi, je suis toujours à la recherche de sujets rétro au point de croix ; n’hésitez pas à me contacter si vous avez cela !
MaMo, Marseille, soleil
Après notre périple à Avignon, c’était Marseille notre prochaine destination. Avec Miss Stéphanie, nous avions envie de voir le travail de Daniel Buren, installé sur le toit de la Cité radieuse : « Défini, Fini, Infini, travaux in situ« au Mamo. En haut de cet incroyable bâtiment, les couleurs et les rayures de l’artiste nous attendaient sagement. Au soleil, la mer à perte de vue, quelle installation magnifique ! Les miroirs jouent avec le lieu, les couleurs se répondent, le bâtiment de Le Corbusier en est absolument sublimé.
Accueillies au MaMo par Emmanuelle et Charlotte, les Marseillaises, nous sommes ensuite reparties dans la vieille ville et avons déjeuné à La Terrassa, une salade de poulpe frais à se damner.
Quelques rues et autant de boutiques avant de découvrir le vieux port et la mer…
Et une escale rafraîchissante chez Minoofi ; il faisait quand même 30° sous le soleil marseillais !
Plus loin, le Mucem offre une vue panoramique sur la mer.
L’air y est chaud et les chaises longues à portée des visiteurs… Un vrai bonheur !
Dernière vue devant la gare Saint Charles… En attendant, on prépare notre voyage bordelais.
Culture forever.
Cousons sous la pluie

Est-ce la pluie qui me donne ces envies de toile cirée ? Toujours est-il que j’ai eu envie de réaliser une housse pour ma machine à coudre, car je la sors désormais tous les mercredis soirs pour aller à mon cours et ne voudrais pas l’abîmer.
Je vous avais parlé de mon achat compulsif de toiles cirées sur Articopop. J’avais donc du stock.
Rien de plus simple, ensuite. Il a suffit de deux grandes pièces découpées dans la toile pour le corps de la machine et d’une autre, plus petite, pour le haut.
On assemble tout, endroit contre endroit, sur le côté puis sur le haut.
Des histoires à raconter
C’est dimanche, il fait gris, un avant-goût de l’automne qui pointe le bout de son nez après ces quelques jours d’été indien… Envie de collages, d’images et thé brûlant. J’ai pris le temps de retravailler les vieilles photos trouvées sur une brocante à Avignon. j’avais envie de les associer aux décalcomanies achetées en même temps. Mettre de la couleur sur du noir et blanc, choc des années 50 et 70, faire cohabiter portraits de famille et papillons ou poissons colorés. Les images ainsi réalisées sont de drôles de paysages et de portraits décalés. Un énorme poisson surgit derrière la barque des pêcheurs, des oiseaux nichent désormais dans l’arbuste gris, un papillon vient se poser derrière une vieille dame esseulée. On imagine, on devine, de nouvelles histoires prennent vie dans ces cartes défraîchies…
Et la robe devient top
Hier soir, c’est la robe chinoise, beaucoup portée durant ma « jeunesse » qui a pris un coup de neuf. La forme et la coupe ne me convenaient plus. J’avais envie d’un haut à porter simplement avec un jean et une paire de ballerines.
Les ciseaux ont été moins frileux pour ce deuxième cours : un bon coup au niveau de la ceinture a donné le départ.
Dans un joli tissu amené par Juliette, j’ai coupé deux bandes de 6 cm de large que j’ai repassées pour les transformer en biais : une pliure au centre (à 3 cm), puis une pliure de chaque côté (1,5 cm de part et d’autre du centre). J’ai ensuite cousu cette bande ainsi pliée sur le bas découpé de ma future chemisette. J’en ai profité pour ouvrir légèrement la chemise sur le côté, sur 7 cm environ, au niveau de la couture qui part de la ceinture, histoire d’ajouter un détail.
Sur les rebords des manches, j’ai cousu un biais vert acheté dans une mercerie rétro. Le même biais a été posé sur la petite ouverture en bas de la chemise. La machine à coudre a finalisé le projet en quelques minutes.
Et me voici avec un joli haut tout neuf ! J’hésite à faire une jupe dans le tissu qui me reste. Je sais, j’avais une robe, je vais me retrouver avec un top et une jupe… Mais l’idée, c’est de bricoler et de faire du neuf avec du vieux tout en s’amusant : pari gagné ! A vos ciseaux, les filles !
Une fille à billes
Ma fille préfère les billes aux perles… Qu’à cela ne tienne, elle a quand même la délicatesse de me réclamer une trousse en toile cirée absolument rétro pour y ranger billes de verre et calots. J’ai encore trouvé quelques jolis coupons chez Articopop : il y aura de la trousse de toilette et de la pochette délicieusement vintage dans les jours à venir…
Mini sacoche
Parfois, les objets les plus simples ont besoin d’un traitement de faveur. C’est la réflexion que je me fais chaque matin quand je prends le train et que je sors mes tickets de RER de mon sac. Ils sont confinés dans une affreuse petite pochette en plastique abîmée. Alors hier soir, j’ai pris un morceau de cuir, du fil rose, une grosse aiguille et le magnifique livre que m’avait offert Stéphanie : L’atelier du cuir. En guise de fermeture, un morceau de bandeau élastique cousu d’une perle achetée à Londres. Cette petite sacoche en cuir chocolat me donnera satisfaction, je crois, sur le quai. Et peut-être même de l’entrain, chaque matin.