Veste cerf



Dans la série canevas, la veste marque des points. Ce grand cerf chiné chez Emmaüs a trouvé sa place sur le devant de ma nouvelle veste fleurie, cousue pour l’occasion (patron Bernadette chez République du chiffon). J’avais déjà fait une version plutôt Jean Paul Gaultier. Celle-ci pourrait être une version Kenzo, très colorée et doublée de rose fuchsia. Je l’avoue, pas toujours facile à porter mais en Belette qui se respecte, j’assume sans problème. En tout cas, elle fait à chaque fois causer !

Ceinture canevas




C’est le genre de truc qu’on déteste quand on est petit, encore plus quand on est ado, et qu’on déteste parfois toute la vie, finalement. Et puis à un moment donné, on le voit peut-être différemment. C’était donc le fameux canevas acheté chez Emmaüs il y a quelques jours, déjà. J’avais envie de l’incruster dans un vêtement… pas forcément évident. Sur les conseils avisés de Miss Stéphanie, je décide d’en faire la ceinture de la jupe Vanessa Pouzet, déjà réalisée en coton version été. Cette fois, j’ai acheté un joli coupon de lainage noir et un passepoil doré pour rehausser le tout. Je n’ai coupé qu’une bande du canevas, car j’ai encore en tête un projet avec un plastron, il m’en faudra donc encore un morceau. A suivre, donc.

Pestacles en famille et en amoureux

Image DailyMail

La rentrée a bel et bien commencé et avec elle, son lot de sorties au « pestacle » ! Tous les ans, c’est ce qui me motive pour ré-attaquer le mois de septembre. Il faut dire que la région parisienne offre son lot de sorties avec ou sans enfants, alors profitons en ! Nous avons commencé cette après-midi avec le spectacle de lancement du CRÉA à Aulnay-sous-Bois : Singing in the train est une comédie musicale gaie et enlevée au rythme d’extraits choisis parmi les grands classiques du genre. Un régal ! Nous poursuivons la semaine prochaine avec un ConcerTea au Théâtre du Châtelet. Je suis assez fan de ce format : une heure de concert dans la matinée (ConcerTôt) ou l’après-midi (ConcerTea) pour les grands et les petits. La programmation est très riche et surtout très abordable (5€ la place pour les enfants). Musique classique, pièces plus modernes, on y trouve toujours son compte. Pour des sorties en amoureux, j’ai craqué, entre autres concerts, sur le wonder.land mis en musique par Damon Albarn. Bref, ça nous mène jusqu’en juin. Le temps des vacances, presque…

Chemise d’homme à ma taille




C’était une très grande chemise d’homme très grand. Et moi, avec mon petit gabarit, j’avais quand même envie d’en faire quelque chose à ma taille. Alors un coup de ciseaux sur le col (à garder pour plus tard), deux coups de ciseaux sur les manches, et un grand découpage en bas. Et un système de pliage-froissage au niveau du dos pour en diminuer la taille. Comme on dit, « et voilà le travail ! »

Blouson Rosa en bleu de travail





La folie « patrons » continue et j’ai cette fois jeté mon dévolu sur un petit blouson aux formes très Balenciaga trouvé dans le dernier numéro Burda. Numéro spécial « modèles vintage, modèles rétro », il n’en fallait pas plus pour que je l’achète. J’adore les formes de cette époque, les coupes, le style, la classe, quoi… Mon petit blouson Rosa à moi a son caractère bien à lui puisque je l’ai coupé dans une grosse toile « bleu de travail », qui me fait penser aux vestes et pantalons de mon Pépé, et une doublure en coton fleuri déniché dans un Emmaüs, tissu qui me rappelle les tabliers de ma Mémé. Voilà pour la partie concept-corde sensible. Pour le reste, à vous de voir en images, même si je suis encore incapable de me prendre correctement en photo. Il tombe vraiment bien, il me permet d’épingler mes gros badges russes vintage et pour la mi-saison, c’est canon.

Histoires de mains

Les mains de ma grand-mère m’ont toujours fascinée. Elles savent tant faire : traire, coudre, jardiner, cuisiner, tricoter, plumer les poulets, crocheter, écrire, coiffer… Elles savent tant faire qu’elles portent aujourd’hui la trace de tout le travail accompli. Cet été, Mémé a sorti un carton de dentelles, gants, napperons, cols, tout un tas de menus travaux qui ont nécessité tant de temps, de patience, de minutie et de dextérité que le contraste avec ses mains tortueuses m’a frappée. J’ai décidé de prendre en photo ces mains encore habiles mais plus lentes, désormais, ces mains qui brassent cette dentelle si délicate. Et puis j’ai vu, au Monastère de Brou, la série de photographies des mains de Louise Bourgeois, dont je trouve juste une image sur ce blog-là. Des mains d’artiste, tortueuses elles-aussi, des mains qui ont créé et qui ont sûrement fait souffrir l’artiste, à ce moment-là. Mains d’artiste, mains de paysanne, ce sont simplement des mains de femme qui racontent leur vie. Et j’aime ces histoires.

C’est la rentrée !

C’est la rentrée ! Après deux longs mois d’été, de glaces, de jeux et de bagarre, les petits ont retrouvé le chemin de l’école et nous un rythme un peu plus soutenu en terme d’organisation. A voir leurs mines réjouies ce matin, j’ose espérer que l’année va plutôt bien se dérouler. J’adorais, petite, la rentrée des classes, et pour une raison bien particulière : les fournitures scolaires. Avoir de nouveaux cahiers, crayons… et l’agenda à remplir, moi, ça suffisait à me donner envie de retourner en classe. Il y avait aussi et surtout les copines, mais ça c’est une autre histoire. Donc, chaque année, en souvenir de ce temps passé, je m’achète un petit agenda tout basique que je customise avec des images qui me feront sourire tout au long de l’année. J’ai déjà écrit un petit mot à ce sujet l’an passé, je réitère cette année. Pas besoin d’autre chose que de coupures de journaux/magazines, quelques photos, des timbres, du masking tape, bref, ce qui vous fait envie. Une paire de ciseaux, de la colle et du protège-livre autocollant. Cette rentrée, je craque pour une photo d’Ernest et quelques fleurs de Lyndie Dourthe glanées dans le dernier Flow magazine. Et le tour est joué !