Brooklyn, I love You #2

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Deux fois, nous sommes allés à New York, et pas une nous n’avions marché jusque Brooklyn. La journée #2 faisait donc partie de ma Wish List ! Nous avons débuté par le Botanic Garden, un vaste parc qui regroupe également quelques serres… et beaucoup de touristes japonais. Une bouffée d’air vert avant la pause déjeuner, chez Roberta’s cette fois. A croire qu’il n’est point nécessaire de faire trop de pub à l’extérieur, car derrière ce pas de porte bien peu attrayant se cachent une immense salle au look industriel un peu vieilli et une production effrénée de pizzas (délicieuses !). Pour ne pas perdre le rythme de la balade, nous arpentons ensuite les rues alentours, découvrant du graf à tout coin de rue et des petites boutiques comme je les aime : Friends regroupe quelques pièces de créateurs actuels, Risk une sélection pointue de vintage et Fine and Raw du chocolat à n’en plus pouvoir respirer. D’un coup de métro, nous regagnons le « nord » de Brooklyn. Artists and Fleas market est un marché de créateurs plutôt chouette mais très touristique. Il est temps de (re)faire une pause et c’est un donught qu’il nous faut ! Nous sommes prêts à reprendre le métro pour goûter les meilleurs de Brooklyn, chez Dough, et le détour en vaut la peine. Il y a ce petit banc, devant la boutique, en plein soleil, qui le rend encore meilleur. Puis direction le bord de l’eau ; il nous faut retraverser le pont, à pieds cette fois, et il est long… De retour à Manhattan, l’épicerie fine Gourmet Garage fera l’affaire pour le dîner à l’hôtel. 20 kms à pieds, ça use les souliers…

New York, I love You #1

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Nous voilà de retour dans la grisaille et le froid parisiens après avoir passé quatre jours extraordinaires et printaniers dans la Big Apple. Nous avions déjà visité cette ville incroyable en 2002 et 2009 ; nous avons donc décidé, cette fois, de laisser de côté les incontournables sites touristiques pour arpenter les rues à la recherche de nouvelles adresses. Pari gagné : 80 kms à pied en à peine 4 jours et quelques découvertes, dans la foulée, si vous avez l’occasion de vous y envoler !

Le premier jour, mon appareil m’a joué un tour. J’ai donc marché toute la journée sans pouvoir prendre une seule photo de notre parcours. Je n’ai pas manqué, le lendemain, de garder trace de notre « quartier », à la lisière de Chinatown : en sortant de l’hôtel, nous sommes passés, chaque jour, entre les cartons de légumes et de poissons destinés aux restaurants du coin, avons croisé le camion des pompiers et l’imposante façade d’Obey. Cette première journée, donc, nous avons pris le métro et sommes directement allés au Guggenheim Museum – quelle chance : l’expo Fischli and Weiss était prolongée – puis, en descendant quelques blocks, nous avons visité le MET qui présentait notamment une série d’oeuvres non terminées. Pour le déjeuner, il nous fallait du burger hype et c’est dans le hall du Parker Meridien que la bonne adresse est secrètement gardée : le Burger Joint se cache derrière un grand rideau mais une fois passée la petite porte, c’est dans une ambiance très animée qu’on mange un des meilleurs burgers de NY. Requinqués, nous avons descendu Broadway, l’Amoureux ayant quelques emplettes à faire au NBA store. Trop de bruit et trop de foule nous ont pourtant poussés à reprendre le métro jusque Canal Street qui marque la frontière du charmant quartier de Soho, plus calme, plus huppé, mais néanmoins animé. Une pause chez Olive’s s’imposait : lemonade et cookies maison, à avaler sur le pas de la porte en regardant les badauds passer. Le temps de marcher encore jusqu’à Chinatown et l’envie de dîner (et de s’asseoir !) était déjà là : le Egg Shop était l’endroit parfait après cette longue journée. 20 kms à pieds au compteur. Jour #2 à venir.

Street bavoir

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Ce bavoir aux airs de street art était pour Owen, un petit garçon que je ne connais pas mais qui va être sacrément stylé en buvant son biberon, je n’en doute pas !

C’est l’occasion, sans transition, de vous signaler que je m’envole quelques jours vers la Grande Pomme. Au programme : expos, burgers et repos relatif, puisque l’expérience londonienne a prouvé que le trek citadin, c’est éreintant, finalement. Je vous promets donc, à mon retour, un reportage en bonne et due forme !

Tulipes du marché

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Le soleil peine à percer, la chaleur ne parvient pas encore à nous inviter à rester dehors. Je repousse donc encore une fois la première tonte de pelouse (un de mes kiff quand il fait beau). Et je me console avec ce bouquet de tulipes acheté chez ma petite productrice de fleurs préférée sur le marché. Elles amènent un peu de chaleur dans la maison, en attendant les vrais beaux jours.

Teinture végétale

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Ce matin, la joyeuse équipe de l’atelier de couture est allée se perdre un peu plus dans la vallée de Chevreuse. Destination : l’antre d’Elodie Petel, teinturière. Le recyclage des vêtements étant le socle de notre cours du mercredi soir, il nous fallait poursuivre avec les pratiques de teintures réalisées à partir de végétaux récupérés une fois la soupe prête et autres plantes trouvées dans la forêt. Elodie nous a expliqué la façon dont on extrait la couleur d’une plante/écorce/feuille/racine, ce qu’on peut en faire (peinture ou teinture), les techniques de préparation ainsi que les procédés de macération. Parmi les tissus naturels à teindre, j’ai craqué pour le chanvre doublé de soie, absolument sublime, qui ne « prend » pas la couleur avec la même intensité de chaque côté. Elodie pratique également la laine feutrée et en fait des chapeaux, des bottes, ou encore des éléments décoratifs à coudre sur un vêtement. On peut encore frapper des feuilles sur un coupon et en fixer la trace grâce à une mixture spéciale. Un stage à la journée, au week-end, ou encore à la semaine est tout à fait possible, sur demande. J’ai hâte de teindre ma propre étole de soie avec des pelures d’oignons. Le comble du chic, isn’t it ?

Brocante de printemps

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Ce dimanche doux et ensoleillé a sonné le début des brocantes, ici et là. Que de monde dans l’allée pour traquer la bonne affaire. Suis-je plus difficile ou alors le choix était-il moins alléchant ? Toujours est-il que je n’ai pas trouvé grand chose, ce matin, mais ne pouvais décemment pas repartir les mains vides. Cette jolie cloche en verre était parfaite(ment inutile) ! J’ai acheté en sus deux succulentes, pour remplacer celles que Panpan, alors en manque de printemps, avait croquées. Histoire de la mettre en scène, j’ai testé la recette de gâteau à la betterave tirée du très chouette livre Les nouveaux gâteaux au yaourt. Sur l’assiette vintage colorisée par Miss Stéphanie, alias Marie Lloyd, ma cloche était absolument parfaite !

Photographies brodées d’histoires

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Lors d’une escapade à Avignon, j’avais acheté ce lot de vieilles photos sur une brocante de quartier. Certaines ont déjà fait l’objet de collages à partir de décalcomanies trouvées au même endroit. Il me restait celles-ci et l’envie de me raconter d’autres histoires. De fil en aiguille, j’ai eu envie de broder ces images anciennes : du fil argenté dans les jets d’eau, sur la rivière ou le lac ; une silhouette sur le macadam, qui semble retenir l’attention des passants amassés sur le bord de la route ; une inscription à la bombe sur le muret de cette jolie demeure… Ou comment redonner une autre histoire à ces photos vieillies et anonymes.

Boots dorées

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C’est ma paire de boots préférée, et pourtant il lui manquait un petit « je ne sais quoi » pour la rebooster un peu. En rangeant, je suis tombée sur une boîte de copeaux à dorer, jamais utilisée. Le flash ! Après avoir verni puis bien essuyé mes chaussures, j’ai appliqué de la colle forte (Néoprène, ici, mais peut-être une colle vernis ou colle à bois serait-elle plus adaptée, sur le cuir), avec un pinceau, sur divers endroits de la bottine. Et j’ai posé les copeaux jusqu’à les coller complètement. Prise dans mon élan, j’ai fini par vider la boîte sur les zones de colle. Il y avait des copeaux partout, sur le bureau et au sol, assez magique, carrément magnifique, hyper volatiles, ces copeaux, que je retrouve encore sous les meubles… Une fois que tout a séché, j’ai appliqué un imperméabilisant, histoire de fixer le tout. Avec le temps et l’usure, les plaques dorées vont finir par se patiner. J’en remettrai peut-être une couche (d’or). En attendant, on regarde mes pieds, quand je vais me promener. On devrait toujours avoir une paire de chaussures dorées les jours où on a une sale tête !

C’est le Printemps !

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L’arrivée du printemps a pourtant un petit goût d’hiver, encore. Alors faute de pouvoir passer la journée dehors, on a préparé des cinnamon rolls, dont la précieuse recette m’a été donnée par Miss Lloyd il y a quelques temps. La cannelle a embaumé toute la maison, et on attend avec impatience l’heure du thé pour pouvoir déguster ces jolies brioches. L’hiver a du bon, parfois…

Miniartextil ou l’art du tissage

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L’exposition Miniartextil, actuellement présentée à Gif-sur-Yvette, est une petite merveille en son genre. Le textile y est à l’honneur et on comprend vite que le tissu n’est pas unique en la matière : fil métallique, fibre d’ananas, lin, riz, tout se prête au tissage pour devenir textile. L’association Arte&Arte, à l’origine du projet, explore ainsi chaque année l’art textile à travers un thème. Cette année, l’invitation à table est déclinée via une cinquantaine d’oeuvres en mini-textiles éblouissantes de minutie et quelques installations spectaculaires. Une source d’inspiration nourrissante, dans tous les sens du terme !