La broderie Power

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Il fallait bien ça : un écusson brodé pour affronter le départ et fêter cette nouvelle aventure ! Il me faudra plus de lignes pour tout vous raconter – l’entrepreneuriat social, les projets culturels, ma formidable associée… – et je le ferai. Toujours est-il qu’aujourd’hui j’avais à coeur de peaufiner cette « décoration » remise à Miss Stéphanie lors de son départ de la Grande institution. Du fil d’argent, un « emoticon » approprié, un peu d’humour et beaucoup d’effet. Y’a plus qu’à…

Une robe de bal ou de mariée ?

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Tous les mercredis soirs, nous avons rendez-vous « couture ». Il s’agit de recycler/réutiliser/voir les choses sous un autre angle, en somme. Bien souvent, les idées fusent, les ciseaux s’emballent, et chacune se plonge dans la réhabilitation de son vêtement.

Frédérique nous a proposé un projet (fou), celui de concevoir une exposition. Il fallait un thème, un fil directeur ; nous avons choisi le conte, car chacun a en tête une histoire, un personnage, une morale. Pour rendre le projet plus rock&roll, nous avons décidé de créer un carambolages de contes de fées : personnages, attributs symboliques, objets, ambiance seraient imbriqués les uns dans les autres. Toujours est-il qu’il faut commencer à coudre, broder, bricoler et avoir de nombreuses idées.

C’est bien par hasard que j’ai jeté mon dévolu sur cette nuisette toute légère et surannée. Il y avait dans un sac, sur la table, des disques de toile écrue. J’en ai fait des fleurs. Peu à peu cousues sur l’encolure. Elle pourrait être une robe de soirée, une robe de mariée, celle d’une princesse égarée. Que sais-je. Elle me fait penser à tout cela à la fois et la lumière, ce soir, était parfaite pour la photographier.

La Bergerie Nationale de Rambouillet

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Aïnhoa : « Je suis allée à la Bergerie Nationale de Rambouillet. J’ai vu des vaches, des chèvres, des moutons, des lapins, des chevaux, des ânes, des volailles, des cochons. On a fait un tour en calèche. C’était trop bien ! »

Quand Aïnhoa embarque un petit appareil photo pour la première fois lors de sa sortie de classe, ça donne ça. Et 143 photos d’animaux… Je n’avais pas eu la possibilité de l’accompagner cette année, aussi j’ai été particulièrement émue de vivre cette sortie à travers ses petits yeux, fixés, à en voir les photos, sur toute la faune de la Bergerie. Elle a écrit ce commentaire toute seule, corrections en sus. Elle me fait craquer. C’est ma mini-Belette adorée !

Bonne fête, Maman !

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La Belette, c’est ainsi que m’appelait et m’appelle encore si affectueusement ma maman. Je n’ai pas trouvé de surnoms aussi atypiques pour mes enfants. On se creuse les méninges des mois entiers pour leur trouver un prénom et puis on leur donne un petit nom tendre qui les suit longtemps. Je ne vais pas épiloguer des lignes et des lignes sur le bonheur et la difficulté d’être maman. Aujourd’hui, j’ai eu un croissant, des poèmes et des petits cadeaux faits avec amour. C’était bon, c’était doux. Ils sont capables d’être pénibles et choux dans la même minute, je les surkiffe, c’est tout !

Campbells’ soup

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C’est une boîte de soupe à la tomate achetée dans un supermarché new-yorkais. On y voit forcément une allusion à Warhol et ses Campbells‘. On a forcément envie d’en faire quelque chose. Genre, un Warhol. Il suffisait d’une boîte vitrée Ikea, d’un fond un peu rétro trouvé dans les pages du dernier Flow magazine, et de la boîte en question, fixée au fond par une bonne boule de Patafix. C’est un clin d’oeil qui fera office de cadeau d’anniversaire. En cas de disette, un soir de semaine, brisez la glace.

New York, I miss You #4

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Le Jour #4 est aussi le dernier… Nous décidons de faire quelques emplettes pour les enfants sur la Cinquième Avenue : Nike Town, Lego et la grande boutique Nintendo feront (ont fait, d’ailleurs) des heureux ! J’en profite pour aller au MoMA, sur notre lancée : entre les expositions temporaires et les collections permanentes, le podomètre s’emballe. Nous sommes encore prêts à arpenter quelques blocks pour déjeuner des (meilleurs ?) hot-dogs de NYC : c’est dans le Grand Central Terminal que ça se passe. Cette gare immense se visite et ressemble presque à une petite ville, tant il y a de boutiques et de monde. Il y a la queue chez Shake Shack mais le hot-dog servi avec des frites au fromage en vaut la peine. D’ailleurs, il vaut mieux ne pas avoir de grand sujet de discussion à l’heure du déjeuner, tant il y a de bruit dans ce hall ! Nous marchons ensuite jusqu’à Union Square Park, croisons l’incroyable Flatiron Building qui semble fait de carton pâte, et finissons l’après-midi par une dernière séance de shopping : Fishs Eddy pour redécorer la maison, OMG où l’on trouve deux jeans pour le prix d’un, et un tour chez Duane Read pour faire le plein de cosmétiques écolo Burt’s Bees. Nous ne pourrons pas, ce jour, atteindre les 20 kms à pied dans la journée, car il est temps de rejoindre l’hôtel pour repartir à l’aéroport.

Il nous faudra donc revenir pour découvrir Harlem, le Bronx, le Queens, quelques plages… Un beau programme à venir, en somme.

JR, I love You #3

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Le soleil brillait fort, le troisième jour. C’était parfait pour notre visite à Ellis Island, passage obligé par la Statue de la Liberté. Nous avions choisi la visite « décalée » de l’île : le Hard Hat Tour, qui permet de visiter les bâtiments laissés à l’abandon réinvestis par le travail très émouvant de l’artiste français JR. La visite – avec casques de chantier – est passionnante ; ne pas oublier de réviser son anglais avant tant il y a de détails à comprendre. De retour sur Manhattan, l’ascenseur émotionnel n’a pas fini de grimper sur le site du Ground Zero, sur lesquelles étaient érigées, avant 2001, les Twin Towers. Aujourd’hui, d’impressionnantes fontaines figurent leur emplacement. Emotion. Nous décidons de déjeuner dans le City Hall Park, tout en fleurs, avant de remonter encore quelques blocks pour atteindre les quartiers de Tribeca, Soho, Noho et Nolita. Le Drawing Center fait office de pause culturelle et la Thompson Street regorge de boutiques vintage. En arrivant à Greenwich village, nous nous arrêtons au Park West 4th Street pour regarder les joueurs de basket s’affronter dans les playgrounds, même si je craque plutôt pour les camionnettes à glaces. Dans la Bleecker Street, Murray’s cheese, une incroyable boutique de fromages, côtoie Amy’s Bread, une adorable bakery. La brioche à la cannelle et le café frappé seront parfaits pour le goûter. Puis direction le Chelsea market : dans ce marche couvert au look industriel, sont regroupées les meilleures enseignes alimentaires. On y trouve notamment The Lobster Place, qui propose un sandwich au homard accompagné d’un sachet de chips à déguster au comptoir. En toute simplicité ! On monte ensuite sur la High Line, cette ancienne voie ferrée aérienne a été réaménagée avec beaucoup de goût, pour profiter des derniers rayons du soleil. N’ayant pas encore atteint les 20 kms à pieds ce jour, nous filons jusqu’à Times Square à la nuit tombée. C’est une autre vie, une autre ville, des écrans, du bruit, la foule dans tous ses excès. Ça y est, nous en avons assez, il nous faut rentrer. Oh miracle, sur le chemin du retour, Minus Celsius croise notre route : on y prépare sous vos yeux des rouleaux de glace du parfum de votre choix. Si l’endroit ne paie pas de mine, l’expérience est divine !