La Toussaint au Crozet…

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… c’est aller dans les bois à la recherche de châtaignes et de noisettes, tomber sur des « gratte-cul », des champignons dont on ne saura jamais s’ils sont bons, des labours tout frais ;
c’est faire connaissance avec Léger, le dernier veau de Pépé qui veille comme une mère poule sur sa vache et son petit avant la traite qui sera faite par Mémé ;
c’est évaluer d’un oeil la cargaison de chrysanthèmes qu’il faudra amener au cimetière, lundi, et ils sont de plus en plus gros chaque année, la faute à la main verte de la jardinière ;
c’est terminer l’après-midi par un goûter fait de matefaims (oui, oui, comme le nom l’indique, ces petites crêpes viennent à bout des appétits les plus grands, surtout lorsqu’ils sont accompagnés de mousse au chocolat…)
La Toussaint au Crozet, c’est tout ça.

Bonnet jaune

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C’est l’automne et ses couleurs chatoyantes, c’est l’automne et on commence à se couvrir un peu plus, de la tête aux pieds, parce qu’il fait froid. Et je déteste le froid. Mais j’avoue que je suis sensible à cette période de l’année si belle et si colorée. Et puis c’est l’occasion de se remettre au tricot, même si, très logiquement, il faudrait tricoter l’été pour être prêt à affronter les jours gris et frais. Mais ça c’est un autre débat. Donc j’ai repris avec bonheur mes grosses aiguilles, la laine méchée que j’aime tant, et j’ai tricoté en un rien de temps ce joli bonnet. Quant au petit garçon qui va le porter, il sera repérable à dix mètres. A moins qu’il ne se planque parmi les feuilles jaunies de figuier.

Des galettes « mémoire »

dsc07859dsc07860Ces galettes à l’anis et au sésame (recette de famille de Miss Stéphanie) devaient être marquées du mot « mémoire » pour alimenter notre premier projet d’entreprise. Le mot n’a malheureusement pas pris sur mes galettes, aux allures de petits-beurre. Ils ont pourtant trouvé preneurs dans le centre qui nous accueillait aujourd’hui et ont, avec succès, délié les langues et les esprits. C’est, je crois, la volonté de toujours bien faire, même et surtout dans le détail, qui amène cette bienveillance. Continuons, donc, continuons.

Maman in, Papa out

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Retour sur le week-end : brioches à la cannelle, noeuds paps’ et finition de l’hôtel à insectes, qui a trouvé sa place dans le jardin.
Si je pouvais passer mes soirées et mes week-ends à préparer des gâteaux, je le ferais, je crois. En fait, je le fais, déjà. Et puis il y a assez de bouches à la maison pour que les gâteaux ne sèchent jamais. Les cinnamons rolls font l’unanimité, alors que la cannelle, ce n’est pas forcément du goût des enfants. Elles sont longues à préparer, mais quelle régal et quelle odeur dans la maison !
Quant à l’hôtel de bambous, c’est un DIY réalisé de toutes pièces par l’Amoureux à partir d’inspirations trouvées sur le net. Je ne suis pas certaine que les pivoines aient adoré le lieu d’implantation, mais je ne peux qu’être bluffée par la dextérité du bricoleur. Nous avons planté de la luzerne et des fleurs des champs alentour, ce qui devrait attirer les abeilles sauvages et les bestioles en tous genres. Affaire à suivre, donc.

Le blouson écusson

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Il y a parfois des rencontres improbables : l’écusson acheté au concert de The DØ l’année dernière avait sa place sur la poche du veston offert par Célia, elle-même rencontrée sur le quai de la gare il y a deux ans et retrouvée lors du cours de couture l’année suivante. Vous suivez ? C’est précisément ces rencontres fortuites que je préfère, celles qu’on n’attend pas et qui sont, finalement, une évidence. Voilà.

La marchande de légumes (tricotés)

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La semaine dernière, l’adorable Jeanne m’a commandé quelques légumes pour jouer à la marchande, et bien certainement à la dinette : une carotte, une cosse de petits pois et un radis. La commande était précise. J’étais touchée. J’ai donc tricoté des légumes toute la semaine dans le RER pour être prête le samedi. Je crois qu’elle était ravie ; elle les a passés en caisse une centaine de fois dans la soirée. J’ai désormais une commande de chou-fleur à tricoter. De quoi surprendre, cette semaine encore, les voyageurs du RERB.

Les barres de céréales « maison »

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Il suffit parfois d’un prétexte pour tester de nouvelles recettes : le miel acheté à l’Abbaye de Port-Royal, le retour du froid ou encore le peu d’appétit de Léandre le matin étaient autant de raisons à se lancer dans la fabrication de barres de céréales maison. J’ai opté pour la recette de Mercotte, simple et rapide : du miel, du beurre, du sucre, des fruits secs et des flocons de blé que j’ai remplacés par des flocons d’avoine, parce que j’en avais sous la main. Je manque peut-être encore un peu de pratique : les céréales « du bord » se sont émiettées et ont fini en granola à grignoter. Pour le reste, j’ai découpé et emballé une douzaine de barres de céréales « maison » pour les petits coups de barre du matin et les goûters de la semaine.
Vivement lundi !

Le sweat brodé

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J’avais un col en dentelle, crocheté par ma grand-mère. Qu’en faire ? Il était parfait pour adoucir ce sweat tout gris. Mais une fois cousu sur le col en jersey, j’ai eu envie de prolonger un peu et de broder avec un fil argenté : une tasse, d’abord, puis « No milk today » ensuite. Ne me demandez pas pourquoi, c’est venu comme ça. La chanson, peut-être. C’est le sweat de la rentrée, que je serai heureuse d’enfiler quand les matins et les soirées seront plus frais, ou quand j’aurai envie de partir travailler en pyjama en sweat brodé.