Le pater est sans doute la figure la plus compliquée à satisfaire. C’est sur lui que nous bloquons tous les ans. A part des kilos de thés et de chocolat, il est difficile de trouver de nouvelles bonnes idées. Cette année, on prend sur soi, donc, et comme le handmade est le thème que je me suis fixé, pas question de déroger à la règle. Une petite composition réalisée à partir d’une vieille photographie achetée sur une brocante, agrémentée de transferts vintage, le tout sur un fond de papier trouvé dans un vieux numéro de Flow, et on obtient une image d’Epinal qui fait écho aux dernières aventures familiales. Une pochette en toile robuste, pour compléter : ça servira toujours à ranger quelques papiers ou crayons, voire quelques chocolats, le cas échéant. Est-ce que ça a fait mouche ? La frénésie du déballage collectif ne l’a pas dit. C’était, en tout cas, réalisé avec amour.