Parfois, les objets les plus simples ont besoin d’un traitement de faveur. C’est la réflexion que je me fais chaque matin quand je prends le train et que je sors mes tickets de RER de mon sac. Ils sont confinés dans une affreuse petite pochette en plastique abîmée. Alors hier soir, j’ai pris un morceau de cuir, du fil rose, une grosse aiguille et le magnifique livre que m’avait offert Stéphanie : L’atelier du cuir. En guise de fermeture, un morceau de bandeau élastique cousu d’une perle achetée à Londres. Cette petite sacoche en cuir chocolat me donnera satisfaction, je crois, sur le quai. Et peut-être même de l’entrain, chaque matin.